Alors, les inclure dans notre alimentation pourrait-il être un bon atout ?
Manger des plantes sauvages : une idée vieille comme le monde
Depuis que l’homme est apparu sur la terre, il se nourrit de ce qui l’entoure. D’ailleurs, l’agriculture qui ne compte que douze mille ans est un phénomène récent en comparaison avec la cueillette, vieille de plusieurs millions d’années. Pourtant, depuis le début du siècle, les récoltes dans la nature ont pratiquement disparu.
Et c’est un tort, car les plantes sauvages possèdent de véritables propriétés nutritionnelles et médicinales. Conscients de leurs vertus, des chefs étoilés tels que Marc Veyrat, Michel Bras ou encore Olivier Roellinger n’hésitent pas à les introduire dans leurs menus et à proposer des plats à base de plantes sauvages.
Des lieux de récoltes divers et variés
Que vous soyez plutôt mer ou montagne, il y en a pour tous les goûts. L’été, à la montagne, la saison est idéale pour les cueilleurs de plantes sauvages.
Ils y trouvent : épinards sauvages, rhubarbe des moines ou encore bistortes. Et le bord de mer n’est pas en reste : croquante criste-marine, salicorne salée, chou marin ou encore baies d’argousier, sont quelques-unes des plantes qui se lovent dans les embruns.
Mais l’été n’est pas la seule saison de récolte. Dès la fin de l’hiver, profitez des jeunes pousses tendres, savoureuses et délicates. Parmi elles, la plus connue, l’asperge. Entre l’automne et le printemps, n’hésitez pas à ramasser les racines de plantes sauvages : elles sont remplies de substances nutritives.
Et en hiver aussi, les plantes sauvages continuent à pousser : elles sont idéales pour préparer des soupes revigorantes ou d’autres plats.
Les plantes sauvages que vous pouvez cuisiner à loisir !
Faisons un petit d’horizon des plantes sauvages que vous pourriez avoir plaisir à déguster.
Parmi elles, certaines que vous connaissez déjà mais que vous n’auriez peut-être pas eu l’idée de consommer !
- L’ortie : outre le fait que la fuyez pour éviter ses piqûres, l’ortie est appréciable pour sa teneur en protéines et en vitamines A et C. Elle contient également du fer, du silice, du potassium, du magnésium ou encore du calcium. Comment la cuisiner ? En soupe, en quiche, en pesto ou encore en cake sucré etc.
- Le pissenlit : passée la croyance du « manger des pissenlits fait faire pipi au lit », sachez que tout est bon dans le pissenlit ! Ses racines cuisinées en gratin, ses feuilles en salade ou comme légume cuit ou encore ses fleurs en gelée.
Le pissenlit est riche en vitamines A, C et K et contient aussi du calcium, du fer, du sodium et du potassium.
- Le coquelicot : ses pétales s’utilisent en confitures et en sirop. Ses graines séchées, quant à elles, peuvent être ajoutées dans des pâtes, du pain ainsi qu’en décoration de pâtisseries.
- La camomille : elle s’utilise beaucoup dans les infusions. Mais elle est également consommable en salade et permet d’aromatiser un vin d’apéritif ou autre crème.
- La carotte sauvage : c’est l’ancêtre de la carotte que nous connaissons. Ces jeunes feuilles et fleurs sont comestibles crues ou cuites, en légume ou encore en potage.
- La bourrache : son goût ressemble à celui du concombre. Ses feuilles et fleurs ont un goût agréable à découvrir en salade ou en soupe. Quant à ses fleurs, elles peuvent parfumer des boissons.
Plantes sauvages à consommer : celles que vous connaissez moins
- L’amarante réfléchie : ses jeunes feuilles sont appréciables crues en salade ou cuites à la façon des épinards. Ses graines, bouillies, font de très bonnes galettes.
L’amarante réfléchie est riche en protéines, en vitamines A et C ainsi qu’en sels minéraux.
- La consoude : est très courue par les végétaliens. Elle contient de la vitamine B12, peu présente ailleurs.
- Le chénopode blanc : Ses feuilles se cuisinent crues et cuites. Elles sont riches en protéines complètes, vitamines A et C, calcium, fer et phosphore.
- Le mouron blanc (mouron des oiseaux ou stellaire) : il a des feuilles et des tiges tendres. Il est riche en vitamine C, calcium et magnésium.
- La mauve Sylvestre : ses feuilles, fleurs et fruits se mangent en salade ou comme légume cuit. Ils contiennent des sels minéraux, de la vitamine A, B1, B2 et C. Il est également riche en protéines complètes, fer et calcium.
- Le plantain : il s’utilise en salade, en omelette ou encore en smoothie. Il est riche en protéines et en vitamine C.
Les plantes sauvages ont donc des vertus thérapeutiques et culinaires, qui méritent d’être (re)découvertes. Mais toutes les plantes sauvages sont-elles consommables ?
Méfiance : toutes les plantes sauvages ne sont pas bonnes à consommer !
Avant d’aller cueillir et de consommer des plantes sauvages, il est impératif d’apprendre à les connaître.
Car en effet, certaines plantes sauvages sont toxiques. Attention par exemple à la Belladone, la datura ou encore à la jusquiame. Elles seraient douées de pouvoirs certains, comme transporter ses utilisateurs dans d’autres mondes, mais mieux vaut ne pas les essayer car ce sont des plantes toxiques !
Il est également nécessaire d’être prudents avec certaines plantes car le tussilage dont les feuilles et les fleurs permettent de préparer des plats délicieux, renferme des alcaloïdes pouvant avoir un effet néfaste sur les cellules du foie.
Les vertus des plantes sauvages, la facilité de récolte une fois bien identifiées vous donnent-elles envie de les intégrer à votre alimentation ?
vous devez gouter aux jeunes pousses de salsifis des pres , avec un filet d huile d olive c est divin