Après que deux navires soient entrés en collision à proximité de Hong Kong, de l’huile de palme s’est massivement déversée dans l’eau et sur les plages de l’île. 13 plages ont été fermées.
Les plages de Hong Kong fermées
Hong-Kong a fermé plus d’une douzaine de plages après qu’un déversement d’huile de palme ait dégagé des odeurs nauséabondes et répandu sur le sable des blocs semblables à du polystyrène. Mardi 8 août 2017, la ville sous contrôle chinois a fermé deux plages supplémentaires, portant le total des plages fermées à 13 depuis que deux navires sont entrés en collision dans l’estuaire de la rivière des Perles. Les autorités continentales chinoises ont mis deux jours à informer Hong Kong de la collision. D’après les médias, l’accident aurait eu lieu le jeudi 3 août 2017.
Ce déversement d’huile de palme a suscité l’indignation parmi les résidents et les défenseurs de l’environnement. Cet incident survient un an après que des montagnes de déchets ont échoué sur les plages de Hong Kong, avec des labels et emballages indiquant qu’ils étaient, pour la plupart, en provenance de Chine continentale. Le timing ne pouvait pas être plus mauvais : en cette période estivale, les plages de Hong Kong et les îles périphériques sont prises d’assaut par les vacanciers, campeurs et excursionnistes, surtout les week-ends.
1.000 tonnes d’huile de palme déversées dans la mer
Le gouvernement de Hong Kong a indiqué avoir collecté 50 tonnes d’huile de palme jusqu’à présent, dans la grande majorité des cas cette huile était congelée. 110 sacs de déchets d’huile de palme ont été ramassés rien que sur Lamma Island, une île très visitée. D’après les défenseurs de l’environnement, l’huile est remontée jusqu’à 10 cm de profondeur dans les vastes étendues de sable des plages de Hong Kong, ce qui rend le nettoyage particulièrement difficile.
Selon Samantha Lee, responsable de la conservation au World Wildlife Fund à Hong Kong, même si l’huile de palme n’est pas toxique, elle va s’oxyder sous le soleil de Hong Kong et il est difficile d’établir la nocivité de la nouvelle substance. En dehors des plages qui ont été fermées, il est fort probable que le reste du littoral verdoyant de Hong Kong ait été impacté par le déversement d’huile de palme, dans la mesure où l’alimentation de nombreux animaux marins, comme les balanes, les crabes et les coquillages a été affectée. Par ailleurs, il est possible que des algues se forment massivement et soient en compétition avec les poissons pour l’oxygène, ce qui serait une catastrophe.
D’après les médias, 1.000 tonnes d’huile de palme se sont répandues dans l’eau après la collision. Le département de protection de l’environnement a collecté des échantillons dans les plages concernées et indiqué qu’il communiquerait ses résultats plus tard.
Illustration bannière : les blocs blancs d’huile de palme – capture d’écran Youtube
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Les acides gras vont surtout se polymériser car beaucoup qui compose l’huile de palme son des saturer. Ils peuvent en outre être utiliser non pas par des cyanobactéries mais par des hétérotrophes qui sans servirais comme biofilm.