Le groupe pétrolier britannique BP a dépensé plus de 11,2 milliards de dollars pour contenir et nettoyer le pétrole déversé au Golfe du Mexique, mais aussi pour indemniser les particuliers. Les consommateurs nous font part de leurs impressions sur la catastrophe écologique…
Marée noire : les consommateurs réagissent !
Pour certains, le pétrole est inévitable…
D’après Julie Renaudier, gérante, « ce genre de débat est toujours compliqué. Le pétrole est partout, dans tous nos produits de consommation : emballage plastique, carburant, paraffine, produits pharmaceutiques…Et la liste est encore longue.
Vivre sans pétrole est aujourd’hui impossible même si ce serait formidable d’un point de vue écologique. O n ne peut pas tout révolutionner d’un coup. On peut commencer par limiter notre consommation, en sachant très bien qu’ils ne le font pas en Asie ou aux États unis.
Limiter les dégâts dus au pétrole devrait être une priorité. En effet, les catastrophes que cela engendre sont souvent irréparables. Il faut arrêter de penser aux bénéfices pour les associés mais investir pour rendre les infrastructures plus sûres ! ».
De son côté, Corinne Delpage (le nom a été modifié), consommatrice révoltée, affirme qu’il est « scandaleux qu’au XXIème siècle on fasse des erreurs humaines comme celle qu’à fait BP, et trouve normal qu’ils le paient, qu’ils remboursent les personnes, et pour réparer les dégâts.
BP a aussi besoin de redorer son image, c’est clair. Je pense qu’il est difficile de vivre sans pétrole aujourd’hui. Il faut savoir que le pétrole est avant tout une matière première que l’humain a décidé d’exploiter, et que de toute façon on ne lui compte plus que quelques années pour subvenir aux besoins actuels.
Petit à petit, on exploite de nouvelles méthodes, des matières plus écolo ( ?) afin de se préparer à vivre sans. Je pense que c’est à l’humain de faire attention, et non au pétrole que l’on doit reprocher quelque chose car il nous a bien rendu service. »
Enfin, selon Clément Botton, étudiant, « au vu de toutes les externalités négatives dues à cette société, mais aussi au travail durant des semaines de centaines et centaines de bénévoles, et au nombres de poissons, tortues et autres oiseaux morts à cause de cette pollution, je trouve que cette somme est finalement normale et justifiée.
De plus, elle ne recouvre que les frais engagés mais ne tient pas compte des externalités négatives qui ne sont bien sûr pas calculées puisque ne faisant pas partie d’un marché réel. »