Les rues d’Antibes, dans les Alpes-Maritimes, ont récemment été le théâtre d’une campagne publicitaire choc : « Une orque achetée, un dauphin offert ». Derrière cette fausse promotion, l’artiste de rue TooLate, déjà connu pour ses installations provocatrices, dénonce la supposée vente des orques du parc Marineland d’Antibes.
TooLate : Un message fort pour une cause noble
L’artiste TooLate, en détournant une publicité de Marineland, a voulu mettre en lumière une problématique majeure : la vente potentielle des orques du parc au Japon. Cette hypothèse, soulevée par l’association One Voice, n’a ni été confirmée ni infirmée par la direction du parc. Dans une démarche artistique, TooLate a utilisé ses compétences en informatique pour accéder aux panneaux publicitaires JC DECAUX et y afficher son message. Pour lui, l’essence d’une oeuvre réside dans le message qu’elle véhicule, bien plus que dans la signature de l’artiste.
L’association OneVoice milite activement pour la création d’un sanctuaire destiné aux cétacés, offrant ainsi une alternative à la vie en captivité. Après deux décennies de lutte contre l’industrie de la captivité, l’association estime qu’il est essentiel que les orques de Marineland ayant vécu en captivité en France puissent enfin mener une vie digne.
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Une vente d’orques et dauphins à plusieurs millions d’euros ?
Muriel Arnal, présidente de OneVoice, souligne que la vente potentielle des orques au Japon et des dauphins à des delphinariums de Dubaï pourrait rapporter plusieurs millions d’euros à Marineland. Toutefois, elle insiste sur le fait que le parc devrait opter pour une alternative favorisant le bien-être des orques.
La loi contre la maltraitance animale, adoptée en novembre 2021, prévoit l’interdiction des représentations de cétacés dans les parcs aquatiques français d’ici 2026. Cependant, leur détention reste autorisée dans un cadre spécifique. Marineland doit donc adapter son fonctionnement pour se conformer à cette nouvelle législation.
En juin 2023, un rapport d’information a été rendu par la sénatrice Anne Chain-Larché, soulignant que certains aspects de la loi n’étaient toujours pas appliqués. Elle appelle à une mise en oeuvre rapide de ces textes pour permettre aux parcs aquatiques de se conformer aux nouvelles normes.
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Image d’illustration : © TooLate.
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