Une équipe de l’Université de Kyoto a mis au point un procédé permettant de détecter la présence du virus à l’origine du Covid-19 dans un masque qu’une personne infectée avait porté. Une manière de remplacer les tests PCR !
Les oeufs d’autruches, de formidables réservoirs d’anticorps
Et si les personnes positives au Covid-19 étaient facilement repérables, grâce à leur masque de protection qui brillerait ? Cela n’est pas totalement impossible.
Lors d’un premier essai, l’équipe du professeur Yasuhiro Tsukamoto, de l’Université de Kyoto, a fait porter aux personnes positives au Covid-19 un même masque pendant 8 heures. Au bout de ce temps, le filtre du masque était enlevé, pulvérisé d’une substance que les chercheurs avaient préalablement élaborée.
Passés sous des rayons UV, les masques se mettaient à briller, tandis que les masques portés par des personnes non porteuses du Covid-19 ne brillaient pas.
La substance en question était un extrait d’oeufs d’autruches. Il faut savoir que les autruches ont un système immunitaire unique. Leurs oeufs contiennent des anticorps censés protéger les petits des maladies. En partant de cette propriété unique, dès février 2020, Yasuhiro Tsukamoto et son équipe ont injecté à des autruches femelles le virus du Covid-19 inactivé. Leurs oeufs ont ensuite été prélevés, et les anticorps en ont été isolés.
Un extrait d’oeufs d’autruche pour détecter le covd-19 – © Eric Isselee
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Plusieurs étapes restent à franchir avant que le masque de Yasuhiro Tsukamoto puissent être utilisable
Yasuhiro Tsukamoto étudie les autruches depuis de longues années. Par le passé, il avait cherché à exploiter les propriétés de leur système immunitaire pour les rendre infaillibles face à la grippe aviaire, aux allergies et autres maladies. Il mène ses expériences dans sa ferme située dans une vallée où vivent 500 autruches.
Chaque autruche pond entre 50 et 100 oeufs par an. Le prélèvement d’anticorps dans les oeufs a l’avantage d’être rapide : il suffit d’attendre que l’oeuf soit pondu. En plus, les autruches vivantes ne subissent pas de préjudice.
L’étape suivante pour l’équipe de Yasuhiro Tsukamoto : tester leur masque sur un panel plus large, de 150 personnes. Une fois le concept définitivement validé, il faudra faire en sorte que les filtres puissent être pulvérisés au préalable, au moment de la production du masque, que la substance puisse y tenir et conserver ses propriétés au moins quelques mois.
Les tests PCR, bientôt un mauvais souvenir – © beton studio
Autre défi : faire en sorte que ces masques puissent briller sous la lumière naturelle et non pas uniquement sous des rayons UV.
Illustration bannière : Un masque pour remplacer les tests PCR – © UfaBizPhoto
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Le virus du Covid 19 n’a jamais été isolé !! et attention, un virus, ne s’isole PAS avec des cellules de reins de singe vert ou tout autre résudu mort !! donc le test PCR détecte tout et n’importe quoi et on verse des millions pour ça !! au lieu d’aider nos hôpitaux !! une magnifique escroquerie qui arrange tout le monde ! francesoir.fr/societe-sante/le-test-pcr-va-au-tribunal-au-portugal-mais-aussi-en-allemagne-et-dans-de-nombreux renseignez vous !
Tout à fait d’accord
Une précision : le coût des pseudo test PCR se chiffre en milliards et non pas en millions (5 milliards qui auraient bien plus utiles pour les hôpitaux)
Quant à ce masque détecteur de virus, même s’il est plus efficace, sa mise en oeuvre me parait bien compliquée. Et ce serait encore une bonne excuse pour continuer à nous baillonner.