Avez-vous déjà entendu parler du filtre baptisé Mésopapier (Mesopaper en anglais) ? Il s’agit d’une invention d’un scientifique : Liangjie Dong. Simple d’utilisation et efficace, ce filtre a pour vocation de purifier l’eau contaminée, notamment après une catastrophe naturelle.
Mesopaper : une invention simple et abordable pour tous
Le principe est le suivant : trois couches de papier en fibre de bambou et, entre chaque feuille, de minuscules billes d’argile. Mais pas n’importe lesquelles : chaque bille contient des petits trous renfermant des aiguilles de fer. Une fois que l’eau insalubre ou polluée passe à travers le filtre, ces petites tiges de fer agissent comme des crochets pour piéger et immobilier virus et contaminants. Le procédé permet de fixer les polluants dans le filtre, et les rend inertes.
Ce filtre à eau recrée le mécanisme des poils du nez qui retiennent les impuretés avant qu’elles ne pénètrent par les voies respiratoires de l’être humain. C’est la raison pour laquelle la start-up a décidé de breveter son invention et de l’appeler MesoNose. Capter les métaux lourds comme l’arsenic et le plomb tout en laissant passer le calcium et le magnésium ? Pari tenu.
Filtrer au quotidien ou en cas de catastrophes naturelles
La simplicité de ce concept permet à tous de l’utiliser. Pas besoin d’électricité ni même de savoir lire pour comprendre les instructions. Il suffit de disposer le filtre comme un filtre à café et d’attendre. Quand l’eau ne passe plus, c’est que le filtre n’est plus utilisable. Biodégradable – les polluants sont scellés à l’intérieur et ne peuvent s’échapper, on peut alors le jeter dans une poubelle ménagère.
Pour l’instant, son prix reste encore élevé (environ 7 dollars les six filtres sur Amazon.com) pour être utilisé de manière quotidienne dans les pays les plus pauvres. Il servira sans doute aux randonneurs ou sera glissé dans des valises de premiers secours envoyées lors de catastrophes naturelles, quand l’eau n’est plus potable. L’inventeur, Liangjie Dong, est optimiste : à terme, il espère produire ses filtres dans des usines locales afin de réduire les coûts.
Illustration bannière : Femme tenant un verre d’eau – © sebra
A lire absolument
il est chinois il sait de quoi il parle
Très Bonne nouvelle » Globalement parlant »
mais encore un truc de riche.
De profit avant de penser à l’humanité.
Sans compter que là pas de preuve, d’analyses pour la consommation, de normes sanitaires…
Croire sur parole, Hum!