Le sel est un condiment que l’on consomme quotidiennement et il est difficile de s’en passer lorsque l’on mange un plat. Pourtant, une étude récente montre qu’à travers lui, nous risquons d’ingérer des microplastiques à notre insu.
Le seul sel qui ne contient pas de microplastique est de marque française
Des millions de tonnes de déchets plastiques polluent nos océans et représentent un vrai désastre pour l’environnement. L’impact de ce phénomène sur notre santé est aussi bien réel. Une équipe de chercheurs malaisiens de l’université Putra Malaysia s’est intéressée à la présence de micro particules de plastique dans le sel de table que nous consommons et a effectué des analyses sur divers échantillons. Les résultats ont été publiés dans la revue Scientific Reports en avril 2017 et ils sont mauvais.
Pour mener à bien leur enquête, les chercheurs ont analysé seize marques de sel provenant de France, d’Australie, d’Iran, du Japon, de Nouvelle-Zélande, du Portugal, d’Afrique du Sud et de Malaisie. Parmi les échantillons, tous contenaient des microplastiques sauf un. Ce dernier est de marque française, mais il est impossible de savoir de laquelle il s’agit. Seule information, il est contenu dans une salière en verre. Les cinq autres marques de sels français analysées contenaient en revanche des microplastiques.
Des microplastiques présents également dans les produits cosmétiques
Si la quantité de microplastique dans le sel n’est pas suffisamment importante pour s’avérer inquiétante pour notre santé, l’étude est malgré tout révélatrice de l’état de nos océans. Par ailleurs, aucune norme quantitative n’a été fixée pour l’instant. Voici désormais une nouvelle raison pour ne pas manger trop salé…
Comme le rappelle Abolfazl Golieskardi, un des auteurs de l’étude, les produits cosmétiques contiennent eux aussi des microplastiques. Selon une étude repérée par nos confrères du Huffington Post, « plus de 8.000 milliards de micro-billes de plastique […] s’invitent dans les habitats aquatiques chaque jour ». Une pollution par les microplastiques qui serait « en augmentation constante », lit-on dans les colonnes du journal.
Illustration bannière : une salière ©Handmade Pictures
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Il faut prendre du sel de l’Himalaya
Vous écrivez : « Si la quantité de microplastique dans le sel n’est pas suffisamment importante pour s’avérer inquiétante pour notre santé, l’étude est malgré tout révélatrice de l’état de nos océans. »
Le problème est que ce n’est pas une petite dose qui est dangereuse, mais lorsqu’on accumule ces doses, en deux ou trois jours, cela devient baucoup plus grave, car dans l’intestin certains aliments et autres, tels que ces petites doses de plastiques s’accrochent aux parois et à la longues…..!!!!!?
C’est tout à fait prèvisible. Et je ne voit pas exactement comment on pourrait se débarasser d’autant de déchets.