Comment mieux respirer dans nos logements ?

Vous vous croyez à l’abri de la pollution, chez vous ? Détrompez-vous : l’air des intérieurs clos, dans lesquels nous passons 80% de notre temps est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur ! Comment s’assurer d’un air plus sain dans nos logements ? Le livre, « Demain nos logements et autres lieux de vie » nous aide à y voir plus clair.

Rédigé par Brigitte Valotto, le 2 May 2018, à 8 h 10 min
Comment mieux respirer dans nos logements ?
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Un nouveau label et un plan d’action

Fruit d’une réflexion collective menée entre pouvoirs publics, opérateurs privés et citoyens, le label IntAIRieur doit permettre à chacun de choisir son logement neuf avec la certitude d’y respirer un air sain ! Par ailleurs, un plan d’action sur la qualité de l’air intérieur a récemment été mis en place, avec dès cette année l’obligation d’un diagnostic pour les écoles primaires, les maternelles et les crèches.

Un diagnostic de l’air bientôt obligatoire dans les écoles et les crèches © stockfour

Mais quid des logements individuels anciens ? L’idée d’un diagnostic sur la qualité de l’air intérieur semble avoir du mal à s’imposer. « Tout simplement parce que les sources de pollution sont variées et proviennent aussi bien de l’habitat que de son mobilier, de la décoration, des habitudes des occupants. Un tel diagnostic lors de la transaction/location n’aurait aucun sens », explique Yannick Ainouche.

Cependant, un contrôle pourrait être plus opportun dans le cadre de la rénovation énergétique des bâtiments. Il existe aussi une réflexion concernant un diagnostic ventilation. En effet, dans un rapport publié à l’automne 2016, l’Anses recommandait ainsi aux pouvoirs publics la mise en place d’un contrôle périodique de l’efficacité de la ventilation . L’objectif ? Vérifier l’état des grilles, le fonctionnement, la valeur des débits… Un tel contrôle pourrait alors s’ajouter aux DPE, lors des transactions immobilières.

Des mesures simples de prévention

En attendant, Yannick Ainouche nous donne quelques conseils pour mieux respirer dans nos logements. Diagnostiquer et renouveler son air intérieur peut se faire très simplement. « Mesurer les concentrations des principaux polluants chez soi est désormais à la portée de quiconque », assure-t-il.

Il nous met tout de même en garde contre les « kits de détection » parfois fantaisistes qu’on trouve sur ce marché non réglementé. L’association UFC-Que Choisir a déjà pointé le manque de pertinence de certains kits, en raison de seuils de détection trop indulgents. Mais vous pouvez aussi vérifier la qualité de votre air intérieur en faisant le quiz en ligne Un bon air chez moi, mis en place par le ministère de l’Environnement pour appréhender les sources de pollution dans nos intérieurs (2).

Aérer régulièrement pour améliorer la qualité de l’air intérieur © Izf

Quoiqu’il en soit, n’oubliez pas que la meilleure arme reste la prévention. Limitez les sources de pollution comme le tabagisme, le feu de cheminée ouverte, les bougies ou l’encens. Ensuite, vérifiez l’étiquetage des produits de construction et d’ameublement et préférez les produits d’entretien estampillés « verts ». Entretenez aussi périodiquement votre VMC et votre chaudière, et bien sûr, le B.a-ba : aérez régulièrement ! Dix à quinze minutes par jour, en créant un courant d’air, pour assurer un renouvellement.

Pour en savoir plus : Demain nos logements et autres lieux de vie, Yannick Ainouche, Iggybook, janvier 2018.

Illustration bannière : Mieux respirer dans son logement en évitant les polluants – © fizkes
Références :
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Journaliste free-lance, Brigitte Valotto est notamment une collaboratrice régulière des pages enfants, société, pratique, tourisme et actu de...

3 commentaires Donnez votre avis
  1. I apologise, but, in my opinion, you commit an error. I suggest it to discuss.

  2. Logical question

  3. Il suffit de ne plus employer de produits en nettoyant son intérieur avec la vapeur sèche, Vapodil. Il permet de nettoyer sans effort car la vapeur à 120°C décolle toutes les crasses les plus incrustées, on ne frotte plus, on essuie. Vapodil est reconnu et subventionné par la CRAMIF comme réduisant la pénibilité au travail. Il est petit, compact et se range sous un évier à la place des produits d’entretien. Gain de gain de temps et garantie d’hygiène par exemple dans les crèches.

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