Lancé en novembre dernier pour les constructions neuves, le label IntAIRieur répond à une préoccupation majeure de santé publique. En effet, selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 48.000 Français meurent tous les ans à cause des polluants présents chez eux ou sur leur lieu de travail. On estime à 19 milliards d’euros le coût socio-économique de cette pollution qui touche plus particulièrement les personnes les plus sensibles, comme les enfants, les personnes âgées ou les malades chroniques…
Comment identifier les coupables et mieux respirer dans nos logements ?
« Nous recherchons tous un logement économe, adapté, connecté, exempt de toute pollution… Mais comment connaître nos lieux de vie ? » s’interroge Yannick Ainouche, PDG du réseau de diagnostic immobilier Ex’Im et auteur du récent ouvrage Demain nos logements et autres lieux de vie. Ce livre a pour ambition d’informer les particuliers, mais aussi les bailleurs et les élus, sur leurs obligations et leurs moyens d’actions, afin que chacun puisse agir sur son quotidien et sur l’air qu’il respire !
L’air intérieur davantage pollué que l’air extérieur
Nous soupçonnons rarement les dangers qui flottent dans l’air de nos intérieurs. On s’y sent bien et en sécurité, et pourtant, l’air intérieur peut se révéler plus pollué que l’air extérieur. Maux de tête récurrents, excès de fatigue, irritation des yeux, du nez, de la gorge et de la peau, vertiges ou allergies comme l’asthme peuvent être des symptômes liés à ces polluants. Des pathologies plus graves comme certains cancers peuvent aussi trouver leurs causes dans les polluants de l’air intérieur.
Un nouveau métier voit d’ailleurs actuellement le jour, appuyé par les pouvoirs publics, celui de conseiller en environnement intérieur ! Intervenant généralement sur prescription médicale, ce conseiller est chargé d’identifier les diverses sources d’allergènes et de polluants au domicile de personnes souffrant de maladies respiratoires ou allergiques.
Des pollutions multiples
Peintures, colles, humidité, appareils de combustion, matériaux de construction, meubles ou encore activités humaines (nettoyage, tabagisme, désodorisants…), les coupables sont nombreux et pas toujours faciles à débusquer. « Le sujet est vaste, on sait aujourd’hui que la pollution de l’air intérieur ne se cantonne pas à quelques substances chimiques plus ou moins cancérogènes », explique Yannick Ainouche. Dans une étude de 2015, l’Anses s’est intéressée aux produits d’ameublement et de décoration en prélude à une évolution de la réglementation. Résultat, au moins 661 substances répertoriées, dont 31 substances nocives et classées CMR (cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques) !
De son côté, depuis sa création au début des années 2000, l’Observatoire pour la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) a répertorié plus d’un millier de substances ou mélanges de substances potentiellement présent dans l’environnement intérieur, hiérarchisés en fonction de leur toxicité à court et long terme et de leur fréquence dans le logement. Selon une étude récente de cet observatoire, 32 composés sur 48 substances recherchées ont été détectées dans plus des deux-tiers des logements (67 %). Et dans l’air, 35 des 66 substances recherchées étaient présentes dans plus d’un logement sur deux (53 %). Certains polluants seraient même omniprésents comme les phtalates (plastiques souples) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), résidus de combustion, détectés dans quasiment tous les logements, à la fois dans l’air et dans les poussières(1).
Lire page suivante : quelles mesures prendre
I apologise, but, in my opinion, you commit an error. I suggest it to discuss.
Logical question
Il suffit de ne plus employer de produits en nettoyant son intérieur avec la vapeur sèche, Vapodil. Il permet de nettoyer sans effort car la vapeur à 120°C décolle toutes les crasses les plus incrustées, on ne frotte plus, on essuie. Vapodil est reconnu et subventionné par la CRAMIF comme réduisant la pénibilité au travail. Il est petit, compact et se range sous un évier à la place des produits d’entretien. Gain de gain de temps et garantie d’hygiène par exemple dans les crèches.