Les concerts de Moby pour la planète
En août 2009, à Stockholm, Moby participe à la semaine de l’eau et aux concerts Play to stop : Europe for climate, à l’invitation de la Commission Européenne. Il y parle d’environnement dans le cadre de la campagne Play4Climate avec un objectif ambitieux : faire participer plus de 30 millions de jeunes âgés de 15 à 34 ans.
Plus généralement, Moby fait l‘éloge de l’Europe plus impliquée que les États-Unis dans la lutte contre le réchauffement climatique et condamne son pays qui ne fait rien pour se débarrasser de son addiction au pétrole (à cause, selon lui, du lobbying des compagnies pétrolières).
Cela ne l’empêche pas, comme chacun, de faire des petits gestes : selon lui, le mieux est « d’éteindre le bouton de veille des vos appareils électriques. Cela permet d’épargner 200 dollars par famille chaque année « .
Pour autant, Moby n’est pas pour la décroissance ni anti-consommation. À l’occasion du Play4climate de Stockholm, il avait déclaré : « Il n’y a rien de mal avec la consommation en soi. Il est possible de trouver une solution à l’impact sur l’environnement. Bien sûr, que voulez-vous dire à 2 milliards de personnes – vous ne pourrez pas avoir de voitures et de réfrigérateurs comme nous le pouvons en Occident ! Personne ne peut se permettre de consommer comme nous le faisons à l’heure actuelle. Nous avons besoin de nouvelles technologies ».
Pourtant ses détracteurs soulignent qu’il ne suffit pas de participer à des concerts pour faire bouger les choses. Ainsi cet internaute qui interpelle Moby qui se contente de « se produire à la pelle dans une série de festivals naïfs croyant dur comme fer en leur capacité à faire prendre conscience en un clin d’oeil aux spectateurs de ce genre d’événements« .
Ce à quoi Moby répond que la musique a un rôle à jouer pour lier politique et culture : « Il est difficile de capter l’intérêt des gens pour un problème qui les touchera dans dix à quarante ans« .
Et puis ajoute Moby avec modestie : « Je fais de la musique parce que j’adore ça et que c’est la seule chose que je sache faire« .