L’artiste Moby apparaît de plus en plus engagé au fil des années et des albums. Il a surpris tous ses fans en sortant un nouvel album il y a quelques jours, et un clip a suivi pour son morceau In this cold place. On y voit une satire de la société occidentale, un travail artistique pessimiste mais passionnant.
Moby s’engage en musique pour défendre ses convictions
« Plus le temps passe, plus je veux que mon travail reflète mes convictions politiques, mon opinion et ce qui est important pour moi « , a-t-il indiqué au Huffington Post.
Son clip est une caricature des premiers dessins animés, qui met en évidence les travers de la société moderne : violences policières, consommation de masse… Il s’agit également d’une critique féroce de Trump, représenté successivement en robot, en nazi puis en tas de billets de banque.
Son nouvel album More Fast Songs about the Apocalypse, disponible en téléchargement légal, traite notamment d’écologie, l’un des thèmes de prédilection de Moby.
Moby, militant pour la cause animale
Derrière ce pseudo, Moby (de son vrai nom Richard Melville Hall) se cache un hommage à son arrière-arrière grand-oncle, Herman Melville, auteur de Moby Dick.
Moby est végétalien depuis de nombreuses années, et milite pour la condition animale en soutenant notamment l’association PETA.
Moby s’est dit transformé par la campagne présidentielle d’Obama aux États-Unis en 2008, et surtout par ses conversations sur le climat avec Al Gore : « Le changement climatique est un énorme problème et si on ne fait rien je pense que nous allons bientôt atteindre un point de non-retour ! »
En 2009, sentant l’enjeu crucial du sommet mondial de Copenhague, il a chanté pour mobiliser et sensibiliser les jeunes. Le réchauffement climatique, « c’est le problème le plus important« , déclare Moby, depuis lors. « Rien d’autre ne compte ! »
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