NU, les jeans à l’état brut
La marque NU a été créée en 2007 et répond aux femmes et aux hommes « en quête de sens, de simplicité et de vérité dans les vêtements qu’ils achètent »
Le jean est LE vêtement présent dans toutes les garde-robes. C’est aussi l’une des pièces détenant le plus lourd bilan carbone.
Si l’empreinte écologique des jeans est si lourde, c’est que le denim est conçu à base de coton, dont la culture consomme ¼ des insecticides utilisés dans le monde à elle seule ! L’impact du coton non bio sur l’environnement est considérable : entre l’utilisation des polluants, d’énormes quantités d’eau pour sa production, et le recours au chlore pour son blanchiment, la culture du coton présente un bilan écologique et sanitaire des plus mauvais.
Pour pallier cela, NU n’utilise que du coton biologique dont la culture maintient les sols sains et productifs grâce à l’utilisation d’engrais naturels et respecte les équilibres naturels entre les différentes populations animales.
Le coton n’est pas la seule composante du jean qui fait de lui un grand pollueur. Les accessoires tels que les rivets, les fermetures et les boutons contiennent souvent du nickel ou d’autres métaux.
Les accessoires des jeans NU répondent aux normes Anti-Nickel et Métaux lourds d’Oeko-Tex.
Toute la chaîne de production rassemblée
Afin de réduire au possible l’impact de ses jeans sur l’environnement, NU a concentré toutes les étapes de la conception de ses jeans, de la production du coton à la confection à proprement parlé, au même endroit, en Turquie.
Ainsi, les émissions de carbone sont limitées car le fret l’est lui aussi. L’entreprise s’engage également à compenser les GES induits par son activité.
Le respect des travailleurs
Vous avez sans doute entendu parler de ces techniques de sablage destinées à donner un aspect délavé aux jeans et qui mettent en danger la santé et la vie des travailleurs.
En effet, les techniques abrasives de sablage à haute pression utilisent des poussières de sable chargées en silice et qui provoquent de graves affections pulmonaires chez les ouvriers.
Fort heureusement, des techniques alternatives existent telles que des techniques manuelles (ponçage) ou des techniques à laser.
Les jeans NU eux se passent purement et simplement de toute technique de délavage. La toile de leurs jeans est brute ou rincée (c’est-à-dire brièvement passé à l’eau pour l’assouplir). Pour donner un aspect vieilli ou vintage à son jean, il suffira de le porter !
La marque NU conçoit aussi des sous-vêtements pour hommes et pour femmes, élaborés bien entendu à base de coton bio eux aussi.
Pour plus de renseignements : le-jeans-nu.com
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Bien sur que ces vetements ne sont pas fabriqués en France. Mais le coton bio n’est pas celui de la mer d’Aral. Les procédés de fabrication sont améliorés. La Turquie a perdu beaucoup de marchés en interdisant le sablage,qui a provoqué de nombreux dégats. Il est juste que ce pays retrouve de nouveaux marchés. Quant à la France, la filière textile a pratiquement disparu et c’est un peu de notre faute, puisque nous voulons acheter au moins cher et nous faisons la fortune des pays émergeants qui ont des couts beaucoup plus bas. Comme dans d’autres domaines, c’est à nous de faire des choix; choix que nous n’avons pas su faire alors que nous avions encore les entreprises chez nous.
si j’ai bien compris aucuns emplois n’est sur notre sol. Quant on parle d’équité c’est pour les autres pays et jamais pour le notre. Il nous faudra pourtant avoir des salaires pour acheter ces produits qui viennent des autre pays. A noter que même le coton bio demande énormément d’eau pour pousser. on a vu les conséquences sur la mer d’Aral. Quant à l’emprunte carbone elle est très importante à cause de la disparition des arbres. Pas seulement en Amazonie mais dans tous les pays du monde.Cependant c’est la pollution qui ne se voit pas qui rendra la terre stérile celle de la radioactivité sur terre et dans les océans.