La recherche sur les Organismes Génétiquement Modifiés ne s’arrête pas malgré les inquiétudes sur la santé soulevées par des associations de consommateurs et des scientifiques. Bien au contraire, que ce soit dans les laboratoires de Monsanto ou ailleurs, les avancées font encore et toujours l’objet de convoitises. C’est le cas de la dernière découverte du MIT de Boston : le « CRISPR-Cas9 ».
Le « CRISPR-Cas9 » : le nouvel OGM de Monsanto qui inquiète
Monsanto a mis la main sur cet OGM d’un nouveau genre : le Cas9, une protéine, permet de réaliser des OGM plus précis. Un contrat de non-exclusivité signé avec le MIT de Boston va permettre au géant américain de l’utiliser pour des tests et, à terme, le commercialiser à des fins agricoles.
Une technique pour affiner les OGM en cassant les gènes
Le CRISPR-Cas9 est avant tout une nouvelle technique permettant de casser un gène. Ainsi faisant, les industriels pourraient altérer certaines particularités des semences et les améliorer en bloquant le développement de certains parasites ou en améliorant de manière plus précise la résistance aux paramètres menaçant la culture du produit.
Seul souci, et pas des moindres, les effets sur la santé et sur l’homme sont loin d’être connus. Comme toujours, le lobby de Monsanto et de ses concurrents tente de faire passer la technique comme inoffensive mais plusieurs questions ont d’ores et déjà été posées au Conseil d’État, en France, et au niveau européen sur la classification du CRISPR-Cas9.
Si la technique, censée être moins intrusive, devrait permettre aux géants des OGM, Monsanto-Bayer en tête, de faire mieux accepter les OGM par le public, les questions concernant la santé, elles, restent en suspens.
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