Parmi les pays les plus à risque de submersion, 9 sur 10 sont situés en Asie.
Au Bangladesh et au Vietnam, plus de la moitié de la population pourrait être submergée d’ici 2100
L’élévation du niveau des mers, induite par le réchauffement climatique et la fonte des calottes glaciaires, menace les populations côtières. Cette crainte n’est pas nouvelle. Mais quelle est l’ampleur de cette menace, justement ? En utilisant des données très précises sur l’altitude de l’ensemble des régions côtières du monde et sur leur population, des chercheurs de l’Université de Princeton viennent de dévoiler de nouvelles prévisions en la matière. Il se trouve que d’ici 2100 le niveau des mers augmenterait de 0,48 mètre si la température moyenne mondiale augmente de 1,5˚C, et de 0,73 mètre si la température moyenne augmente de 4˚C.
Dans l’hypothèse, purement théorique, où la population de chacune des localités étudiées se maintienne à son niveau actuel, 2,5 % à 3 % de la population (soit 170 à 200 millions de personnes) serait submergée. L’Asie court un risque particulièrement élevé du fait d’une densité de population déjà très importante et du fait que de nombreux pays de la région possèdent d’importantes zones côtières (Bangladesh, Inde, Indonésie, Vietnam). De fait, sur l’ensemble de la population mondiale à risque de submersion, 75 % vivent en Asie. Au Bangladesh et au Vietnam, c’est même plus de la moitié de la population qui pourrait être submergée. Au total, en Asie, 25 millions de personnes devraient être submergées d’ici 2010 si elles ne déménagent pas et si des infrastructures de protection ne sont pas construites.
Un parallèle existe entre centrales à charbon et pourcentage de la population côtière submergée
Sur les autres continents, les pays où le pourcentage de population impactée sera le plus élevé sont l’Égypte (Afrique), le Royaume-Uni (Europe), les États-Unis (Amérique du Sud), tandis qu’en Amérique du Sud, ce sera l’Argentine (ou le Brésil, si on prend en compte le nombre total de personnes impactées et non le pourcentage). Sans surprise, c’est dans les petits pays insulaires que le pourcentage de la population impactée sera le plus élevé (plus de 90 % dans chacun d’entre eux dans un scénario à +4˚C et plus de 80 % dans un scénario à +2˚C) : on pense aux Iles Cayman, à Tokelau, Tuvalu, aux Bahamas, aux Iles Marshall, aux Maldives et à Kiribati. En chiffres absolus, de tous les pays, c’est la Chine qui a le plus à gagner à limiter le réchauffement climatique : dans ce pays, 40 millions de personnes vivent dans des zones qui seront inondées si la hausse de la température moyenne atteint 4˚C.
« Our underwater future. » (Depending on what we choose.) https://t.co/fkXMEe9Ucm #ClimateCrisis #picturingourfuture #COP26 #COP26Glasgow #CNN
— Climate Central (@ClimateCentral) October 12, 2021
Les auteurs de l’étude font aussi un constat intéressant : les pays où le pourcentage de la population impactée par la hausse des niveaux des mers sera le plus important sont aussi ceux en tête du palmarès des pays ayant récemment lancé le plus de nouvelles centrales à charbon entre 2015 et 2019 (Chine, Inde, Vietnam, Indonésie). Ces pays ont donc la solution entre les mains : arrêter ces centrales sauvera également les populations de leurs régions côtières.
Illustration bannière : De plus en plus d’inondations à craindre – © Marc Bruxelle
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TOUT CELA POUR NOUS CULPABILISE
EST CE NOUS QUI METTONS L EAU ET AUTRES EN BOUTEILLES PLASTIQUE
EST NOUS QUI AVONS MIS LES COURSES DANS DES SACS PLASTIQUES
EST NOUS QUI FAISONS VENIR LE PÉTROLE DANS DES BATEAUX POUBELLES
EST CE NOUS QUI AVONS TOUS JETER A LA MER SANS STATIONS DEPURATIONS
TOUS ET FAIT POUR NOUS CULPABILISER VEUILLEZ METTRE EN CAUSE LES GRAND GROUPES ET OBLIGATIONS aux sous-traitants de respecter leurs cahiers des charges on nous impose ce mode de vie qui n est pas la notre