Travailler sur de meilleures infrastructures fait partie des défis des villes. Quand elles utilisent des matériaux issus du recyclage, c’est encore mieux. C’est ainsi que la ville de Montréal commence à utiliser un béton un peu particulier, qui incorpore du verre dans sa fabrication. De quoi fabriquer des trottoirs avec des bouteilles donc…
Le verre coloré, un matériau à valoriser
Le recyclage fait bien entendu partie des habitudes québécoises. Il est ainsi courant de retransformer le verre en verre après récupération des bocaux, bouteilles et d’autres objets de verre.
Pour cela, les conditionneurs nettoient, broient le verre récupéré et le valorisent, soit en nouveaux contenants, soit en laine de verre, papiers à poncer ou d’autres objets contenant du verre. Le taux de recyclage atteint ainsi 60 % selon Recyc-Québec.
Le verre coloré, plus difficile à recycler
La récupération fonctionne plutôt bien : 94 % des 200 millions de bouteilles utilisées chaque année par la Société des alcools du Québec sont récupérées. Cela représente 75.000 tonnes de verre à valoriser chaque année. Il faut néanmoins savoir que le verre incolore est beaucoup plus simple à valoriser. Le verre de couleur est plus complexe à recycler.
Ce qui est possible en Europe – transformer les bouteilles de vin en autres bouteilles de vin – est plus délicat au Québec, l’industrie du vin n’étant pas aussi développée. Les bouteilles proviennent en outre de 65 pays différents. Le verre mixte a donc un avenir restreint dans le pays. Il fallait donc trouver une autre idée.
La Société des alcools du Québec (SAQ) a donc eu l’idée de financer une chaire de recherche dédiée afin de trouver des débouchés économiquement viables pour ce verre mixte. Dix ans de recherche plus tard, l’Université de Sherbrooke a trouvée une voie de valorisation.
Suite > A Montréal, on recycle le verre… en trottoirs !
vous ne mettais pas combien de temps sa met pour disparaitre
vous pouvez mettre le temps de disparition des materaux????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
peut on faire de briques ou du beton refractaire avec du verre, pour par example faire un four , merci de vos reponces
Bonjour, merci pour cet article qui m’éclaire encore plus sur la valorisation des déchets. En effet, j’aimerais savoir quelle quantité de bouteille pourra-t-on microniser si on veut par exemple goudronner 100m de trottoirs? en terme de collecte de bouteille j’aimerais savoir comment peut-on mettre un système efficace de collecte en marche pour recycler un bon nombre de bouteille si on veut intégrer cette technologie dans une grande ville comme Montreal. En fin en terme de cout combien cela peut couter. merci
Tout dépend du contracteur,la plupart des contracteur ne mettent pas assez de roche pour avoir un fond durable,ils disent sur le contract qu’ils mettront 16″po ou 40 cm,mais lors des travaux ,ils ne mettent que10″po ou25 cm,il faudrait régler ce problème de fond avant d’essayer d’autres matériaux.Et aussi ce n’est pas les trottoir qui ont un problème ,ce sont les routes,elles sont dangereuses et mal construite .
Le verre est composer de 80% de sable qui est cuit à plus de 1000 degré
Enfin une bonne idée. Le facteur écologique est important mais il faudrait aussi parler de l’avantage économique: donc cout de fabrication du béton. Quels sont les projets de la ville dans ce domaine. Un bon sujet de reportage. Félicitations.
si le beton se désagrege moins car moins de sable, nous devrions peut etre l’essayer pour la fabrication de nos ponts et viaducs qui tombent les uns apres les autres au Québec, au risque de tuer des gens à chaque instant
Merci pour cet article, les résultats de ces recherches permettront de mieux valoriser le béton. Hormis l’avantage qu’on aura à utiliser un matériau à faible impact écologique, peut-on être éclairé sur les coûts? Je suis rédisant en Afrique et je souhaiterai qu’on regarde ensemble toutes les solutions à faible empreinte écologique qui pourront être valorisées dans un contexte Africain. Merci. Bon courage
Bonjour,
l’université de Sherbrooke n’a pas communiqué directement sur les coûts, mais je pense que vous pouvez les contacter directement. A noter qu’il s’agit d’un brevet déposé, et qu’il est là développé à l’échelle de la ville de Montréal, dont les travaux sur infrastructures sont tout sauf négligeables. Mais le mieux reste encore de leur poser directement la question.