C’est un rapport d’une soixantaine de pages des plus inquiétants qui vient d’être publié par le Covars (Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires).
Des brassages de population à risque
Selon ce rapport, la prolifération des moustiques tigres en France métropolitaine ces dernières années, risque de nous conduire à une flambée des cas de fièvres. Un véritable sujet alors que les touristes étrangers sont de retour, et que Paris va accueillir des événements mondiaux : Coupe du monde de rugby, Jeux Olympiques Paris 2024. Mais tout reste à faire, et à améliorer, en matière tant de surveillance que de prévention et de prise en charge des malades.
Il faudrait en effet à la fois mieux connaître ces insectes et leur comportement, et améliorer le système de prévention actuel. C’est la raison pour laquelle le Covars estime que ces mouvements de population sont à surveiller de près, afin d’anticiper ces vagues de fièvres. Il conviendrait notamment, estiment les experts, d’intégrer la dengue, Zika et le chikungunya au sein du Plan national de gestion des pandémies.
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Bonne pratiques, risques… Informer le grand public
Il est d’autant plus important d’agir que, à l’heure actuelle, seul un vaccin contre la dengue existe. Quid de chikungunya et de zika ? Les vagues de fièvres ne seront plus à l’avenir limitées aux territoires ultramarins, où il convient également de s’en soucier. Il faudrait donc également, estiment les scientifiques, pousser la recherche environnementale afin de repousser ces insectes, et trouver des traitements. Et ce alors que le nombre de cas progresse déjà en métropole, même s’ils demeurent liés à des cas importés par des voyageurs déjà infectés.
Les experts du Covars préconisent également qu’une campagne d’information soit menée auprès du grand public, qui en général connaît mal les risques entraînés par ces arboviroses. En effet, si certains malades sont symptomatiques, une seconde exposition à une forme différente de dengue multiplie le risque de forme sévère. De même Zika peut engendrer des malformations chez le bébé, tandis que le chikungunya peut entraîner des séquelles des années durant.
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