Le mouvement des villes en transition par Rob Hopkins

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 5 Feb 2013, à 17 h 49 min
Le mouvement des villes en transition par Rob Hopkins
Précédent
Suivant

A la question « comment se passer de pétrole ? », Rob Hopkins répond qu’il nous suffit de faire preuve d’ingéniosité. Le fondateur du mouvement « villes en transition » pointe une évidence : nous ne pourrons pas exploiter le pétrole ad vitam æternam.

Cette incroyable ressource capable d’alimenter nos transports, de produire de l’électricité, de fabriquer des produits en plastique, des détergents, le bitume, etc. est aussi celle-là même qui détruit notre environnement. Le pétrole ne doit être considéré que comme une parenthèse à l’échelle de notre existence. Depuis le début des années 2000, cet optimiste a su convaincre des milliers de gens de la nécessité et de notre capacité à nous préparer à l’ère post-pétrole.

Le pic pétrolier, et après ?

petrole-dependance

Sur les 98 pays producteurs de pétrole dans le monde, 65 ont déjà dépassé ce que l’on nomme le pic pétrolier ou peak oil. Ce stade correspond à la fin de l’ère du pétrole bon marché. La production de pétrole est aujourd’hui en train de stagner, et elle amorce même son déclin : c’est l’épuisement des ressources. Si on ajoute à ce phénomène le réchauffement climatique, on arrive à la seule conclusion envisageable : il nous faut changer de modèle et nous passer de l’or noir.

Le postulat de base est donc plutôt simple : « Un futur sans pétrole est préférable à notre situation actuelle, pourvu qu’on y consacre de l’imagination, de la créativité et de la flexibilité » explique Rob Hopkins. Le fondateur du mouvement des villes en transition considère qu’il n’y a aucune raison pour que l’ingéniosité et l’imagination dont nous avons su faire preuve jusqu’à maintenant pour atteindre le pic pétrolier s’évanouissent à présent que nous passons de l’« autre côté de la pente ».

Dans cette vidéo filmée lors de l’une de ces fameuses conférences TED, le très pédagogue Rob Hopkins fait un état des lieux de la situation et expose brillamment sa solution : la résilience de l’économie.

« En appréciant et en quittant ce que le pétrole a fait pour nous, nous sommes capables de commencer à créer un monde plus résilient, plus nourrissant et qui nous ira mieux, dans lequel nous serons plus compétents et davantage connectés les uns aux autres ».

*

Cela me donne une idée

Sur le pétrole :

 

Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup !
consoGlobe vous recommande aussi...



Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

1 commentaire Donnez votre avis
  1. donnez-moi une petite station de production de H2 individuelle, j’aurai toute l’energie nécessaire pour faire tourner le monde, le pétrole pour faire le reste

Moi aussi je donne mon avis