Les stars et les magazines : épicentres du phénomène de mummyrexie
Comme bien souvent, les stars Hollywoodiennes ou les magazines qui les érigent en modèle ne sont pas étrangers à la croissance du mouvement de « mummyrexie ». Les journaux sont friands de ces « stars » qui s’affichent avec une ligne d’une longitude vertigineuse, y compris lorsqu’elles sont enceintes. L’image de la femme renvoyée dans les magazines, et plus généralement, dans les médias est celle d’une naïade. Et même si elle est enceinte, elle n’échappe à pas à cette – maudite ? – règle.
Parmi les stars et mannequins qui ont lancé la tendance de la « mummyrexie », on trouve Victoria Beckham, Gisele Bündchen ou encore Kate Middelton. Dernièrement, c’est Caroline Berg Ericksen, femme d’un footballeur norvégien, qui a défrayé la chronique.
En cause ?
Une photo postée sur le réseau de partage de photos Instagram. On voit la jeune femme de 26 ans, blogueuse fitness, exhiber en sous-vêtements rose bonbon, des abdominaux en béton… seulement 4 jours après avoir donné naissance à sa fille. Sa silhouette est taillée de telle façon qu’il est quasi impossible de croire à un accouchement survenu 4 jours plus tôt.
Tantôt décriée, tantôt faisant des envieuses, cette photo a le mérite de dénoncer le phénomène croissant de la mummyrexie. Car si les stars essayent de légitimer cette pratique, cette tendance s’inscrit dans un contexte plus général : les canons de beauté qui prônent la minceur et l’intolérance croissante au surpoids.
Une sorte de déni de grossesse
Ces femmes vivraient donc, ce que l’on pourrait qualifier d’un « déni de grossesse » : elles veulent l’enfant, mais pas la grossesse et les kilos qui lui sont affublés. Mais, ce que ces dernières ne comprennent pas ou refusent de voir, c’est que ce ne sont pas elles qui grossissent mais bel et bien leur enfant !
Depuis, le phénomène se répand sur les forums dédiés à la grossesse. On trouve florès de témoignages de femmes qui se mettent au régime en attendant d’accoucher, de demandes de conseils sur les régimes à adopter ou sur les sports à pratiquer pendant la grossesse. Ou encore la recherche d’astuces pour ne pas prendre de poids.
Or, bien souvent ces mères n’ont pas conscience des risques qu’elles encourent et surtout, de ceux qu’elles font vivre à leur bébé.
> Suite : Mummyrexie, un danger pour maman… et pour bébé !
Où est le problème? On peut comprendre qu’une femme n’ait pas envie de ressembler à une mongolfière, c’est légitime! Prendre soin de soi c’est aussi surveiller son poids et ne pas se laisser aller à manger n’importe quoi. Faut arrêter de vouloir tout « psychologiser », vouloir garder son poids de forme n’est en aucun cas une maladie.
Moi, j’ai pris 22 kgs pour ma première grossesse, 20 pour la seconde! Et j’en suis très fière! C’est le seul moment de notre vie où on peut vraiment se faire plaisir et qu’on a la justification parfaite! En plus, il est hors de question que mes enfants commencent leur vie avec des frustrations! Du coup j’ai cédé à toutes mes envies! Et après l’accouchement, je me suis astreinte à sortir au moins deux fois par jour, une heure de ballade (ça faisait du bien au moral, et ça a permis aux loulous de vite comprendre la différence entre la nuit et le jour… et mon chien n’a pas été dépaysé de l’arrivée de bébé puisqu’on ne changeait pas ses habitudes de promen,ade!!!) résultat, tout perdu environs 6 mois après chaque grossesse! Sans régime, sans privation, et sans sport extrême! Ces femmes ne se rendent vraiment pas compte de ce qu’elles font et encore moins de ce qu’elles infligent à leur enfant. Pas étonnant que dans le show biz, on voit rarement des enfants équilibrés…
Je n’avais aucune connaissance de ce phénomène … Ces femmes sont-elles vraiment prêtes à avoir un enfant? Ce type de comportement m’apparait comme un signe d’égoïsme et donner la vie est faire don de soi à l’enfant à venir. Il ne s’agit pas que de se faire un enfant. C’est un mauvais départ et je n’ose imaginer la suite. Tout est question d’équilibre, durant ma grossesse, j’ai continué à faire de l’exercice mais à un rythme plus léger car bouger est essentiel. Même chose après l’accouchement.