La nèfle du Japon est le fruit du néflier du Japon (Eriobotrya japonica), un petit arbre originaire des forêts de l’Himalaya et de l’est de l’Asie. Il fait partie de la famille des rosacées. En plus d’avoir un feuillage ornemental très esthétique, il produit des fruits délicieux, à la pulpe juteuse et acidulée.
La nèfle du Japon, un fruit riche en minéraux et en oligo-éléments
Introduit en Espagne au XVIIIe siècle, le néflier du Japon est d’abord utilisé comme arbre d’ornement.
C’est seulement au XIXe siècle que ses fruits ont commencé à être consommés. En France, la floraison des néfliers du Japon en abondance ne se produit que dans les jardins de Provence et du Sud-Ouest car ces arbres ne supportent pas les températures trop basses.
Différentes variétés à ne pas confondre
La nèfle du Japon ne doit pas être confondue avec la nèfle commune, présente quant à elle dans le nord de l’Europe.
En effet, il s’agit de deux espèces végétales botaniquement différentes. Le néflier commun (Mespilus germanica L.) est un arbre à feuillage caduque et aux fruits bruns arrondis se consommant à maturité avancée, presque blets après les premières gelées d’automne, en octobre-novembre.
Le néflier du Japon, lui, est un arbre feuillage persistant et possède des fruits plus allongés, en forme de prunes, de couleur jaune orangé et à épiderme duveteux.
De nombreux bienfaits
Riche en vitamines A, B6, B9 et C, la nèfle du Japon possède de nombreuses vertus antioxydantes. Elle représente également une excellente source de minéraux et d’oligo-éléments notamment de potassium, de calcium, de phosphore et de fer.
Riche en carotène, elle est aussi idéale pour préserver l’éclat de notre peau. Enfin, elle contient aussi une bonne teneur en fibres et en eau, elle est donc particulièrement recommandée aux personnes souffrant de problèmes de transit.
Comment consommer la nèfle du Japon ?
La nèfle du Japon est disponible du mois de mai au mois de juillet. Elle se consomme crue ou cuites, en compotes, confitures ou gelées.
Elle est également idéale pour accompagner des plats salés, notamment ceux à base de viande, comme la volaille par exemple.
La nèfle peut aussi parfaitement accompagner d’autres fruits de saison, dans une salade ou une tarte notamment. Jus, liqueurs, sorbets ou crèmes glacées, la nèfle peut se déguster sous de nombreuses formes !
Attention tout de même, si la nèfle du Japon comporte de nombreux bienfaits pour notre santé, ses gros pépins ne doivent en aucun cas être consommés. En effet, ils contiennent de l’acide cyanhydrique et sont très toxiques.
Comment la conserver ?
La conservation des nèfles du Japon est extrêmement difficile car les fruits se maintiennent très mal. Il est donc préférable de les consommer directement après la récolte. Si cela n’est pas possible, vous pouvez les conserver quelques jours au réfrigérateur.
Des nèfles au jardin, c’est possible ?
Si vous habitez dans une région clémente, il est tout à fait possible de planter un néflier du Japon en automne.
La terre doit être meuble, bien drainée et la situation abritée. Il ne demande que très peu de soins une fois installé. Cependant, lorsque les températures commencent à chuter, n’hésitez pas à pailler son sol et à le couvrir d’un voile de protection hivernale.
Enfin, si vous souhaitez obtenir des fruits de bonne qualité et éviter que l’arbre ne s’épuise d’une année sur l’autre, procédez à un éclaircissage en supprimant une partie de boutons floraux puis des fruits en surnombre.
Merci pour toutes ces infos sur les apports de ce fruit;-), C’est un fruit que nous mangeons beaucoup au Maroc et ce depuis très très longtemps, pour ma part j’en consommais dans le désert de pierre rouge à Marrakech, chez mes grands parents,sinon en France on le trouve chez les épiciers maghrébins et turcs, et bien entendu dès le mois d’Août ;-). Essayer si vous pouvez le fruit du dattier, c’est juste un régal, c’est frais sucré, légèrement juteux, avec parfois une note astringente mais très légère! Que j’aime ces fruits!
Bonjour,
Nous pouvons aussi trouver ce fruit délicieux à l’île de la Réunion, sous la dénomination « Bibasse ».