La proportion des Français qui ne vont pas offrir de cadeaux de Noël à leurs proches est en légère hausse (12 % en 2022, contre 10 % en 2021).
À Noël 2022, les Français feront moins de cadeaux
Jadis un moment festif pour beaucoup, Noël rime de plus en plus avec contrainte et déplaisir (dépenses supplémentaires en repas, cadeaux et loisirs pour la famille). Dans le cadre d’un sondage IFOP pour le site d’information et de conseil en voyages Voyage Way, 51 % des Français ont indiqué en 2022 être stressés par la charge financière à allouer à leurs achats de Noël. Cet indicateur est d’ailleurs à son plus haut niveau : nos compatriotes étaient 47 % à l’indiquer en 2021 et 39 % en 2020. De fait, une large proportion de Français envisagent de réduire le budget alloué aux cadeaux (73 %), aux repas (71 %) ou à des dépenses non alimentaires comme la décoration (83 %).
En 2022, les Français alloueront 386 euros en moyenne à l’achat de cadeaux, soit une baisse de 5,4 % par rapport à 2021, année où ce montant était sensiblement plus élevé (408 euros en moyenne).
Une large proportion de Français (73 %) envisagent en effet de réduire leur budget cadeaux :
- 64 % vont acheter des cadeaux moins chers (+8 points par rapport à 2021)
- 56 % vont acheter moins de cadeaux (+5 points par rapport à 2021)
La proportion de Français qui n’offriront pas de cadeaux sera quasiment deux fois supérieure en 2022 (18 %), contre 10 % en 2021). Nos compatriotes seront plus nombreux à faire l’impasse sur les cadeaux pour la famille (22 %, +8 points par rapport à Noël 2021), pour leur cercle amical (63 %, +6 points) ou professionnel (87 %, +3 points).
Mais c’est au sein des couples que la baisse des dons devrait se faire le plus ressentir : à peine la moitié des personnes en couple offriront un cadeau à leur conjoint(e) cette année : 57 % en 2022, contre 66 % en 2021.
Vacances de Noël : 1 Français sur 5 partira en vacances
En cette période festive, les Français seront également attentifs à leurs dépenses concernant les sorties culturelles (77 %) ou autres (81 %). De plus, seuls 22 % partiront en vacances, que ce soit au ski ou au soleil. Ce dernier chiffre n’étonne d’ailleurs pas : ces congés d’hiver restent l’apanage des Français les plus aisés avec un taux d’intention de départ trois fois plus élevé chez les cadres (45 %) que chez les ouvriers (12 %).
Et, comme on pouvait s’y attendre, ce sont les ménages ressentant le plus négativement l’impact de la hausse des prix de l’énergie qui sont les plus nombreux à déclarer que Noël rime pour eux avec stress : leur arbitrage est largement influencé par la hausse du prix de l’énergie puisque 64 % des Français indiquent que l’impact de la flambée des prix est très important.
❌Interrogée plus spécifiquement sur ses motifs de « non-départ » en vacances, la masse de 🇫🇷 ne partant pas en congé à Noël avancent des freins de nature financière : environ quatre sur dix expliquent qu’ils préfèrent « économiser de l’argent pour d’autres dépenses » (43 %) pic.twitter.com/mBmaQmEc6Q
— Ifop Opinion (@IfopOpinion) November 25, 2022