En juin dernier, la Norvège avait prévu d’abattre pas moins de 47 loups, soit environ 70 % de la population des canidés de son territoire national. Une décision qui avait provoqué un tollé parmi les ONG. Hier, le 20 décembre, les politiques ont changé d’avis et revu leurs chiffres à la baisse.
Le projet d’abattage massif de loups n’aura pas lieu
« C’est le plus beau cadeau de Noël que l’on pouvait avoir », a réagi la secrétaire générale du Fonds mondial pour la nature (WWF), Nina Jensen. « Cela prouve une fois pour toutes que le loup est chez lui dans la nature norvégienne ». Le grand carnivore, comptant environ soixante-huit individus en Norvège, n’est donc plus considéré comme une menace directe.
Le ministère du Climat et de l’Environnement Vidar Helgesen a tranché le 20 décembre en déclarant que l’abattage de quatre meutes violerait la loi norvégienne et la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe : « Les loups de ces quatre meutes ne représentent pas à l’égard des moutons et des rennes domestiques une nuisance potentielle suffisante » pour justifier leur destruction, a déclaré le ministre.
Une espèce en voie d’extinction
Seuls 15 animaux (dont six ont déjà été abattus) seront donc tués. La Norvège abrite neuf meutes reproductrices, dont sept sur le seul territoire national. Par sa décision d’en abattre 70 %, les Autorités régionales de gestion de la faune norvégienne (NRMA) allaient donc éliminer quatre meutes. Les ONG sont soulagées. Cette volonté semblait en profond désaccord avec le statut « en danger critique d’extinction » dont bénéficie le loup norvégien.
Pour contrer cet abattage massif, un élan de solidarité était né. Toute la population s’est mobilisée à l’appel des ONG de défense des animaux. WWF-Norvège a recueilli plus de 60.000 signatures pour sauver les loups. « Il y a eu une mobilisation internationale très importante pour sauver les loups norvégiens dans leur milieu naturel, ce qui nous a beaucoup aidé pour plaider cette cause », termine Nina Jensen.
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Quelle bande d’enc…
Avec une centaine d’individus, vu la faible diversité génétique et le taux de consanguinité (probablement déjà) important, ces loups sont condamnés. Quand est ce que nous finirons par virer ces politiciens véreux et enfin confier l’environnement à des vrais environnementalistes???
c’est très , une très sage décision ,que le ministre de l’environnement à prise , pourvu qu’il respecte ses dires , tué n’est pas une solution,
pourquoi en abattre encore pour atteindre un quota de 15 ? bordel, commencez déjà par faire le ménage dans la race humaine avant de considérer les autres espèces comme nuisibles !
les animaux sont bien moins dangereux que les tarés de bipèdes qui se reproduisent et envahissent les rues
La norvege, 3 millions d’habitants sur un territoire aussi grand que la France , avec de splendides forêts…
Et l’homme a la pretention de vouloir abattre 70% d’une espece en voie d’extinction…
La bêtise humaine n’a pas de limites….