Les médicaments que nous consommons finissent trop souvent dans les fleuves et rivières. En effet, les stations d’épuration n’ayant pas la capacité d’éliminer toutes ces molécules, beaucoup de substances médicamenteuses se retrouvent dans la nature. Un nouveau texte est mis en place pour réduire cette pollution.
Les médicaments rendent la nature malade
Pour éviter ou tout au moins limiter la pollution par les médicaments, il est indispensable d’organiser leur récupération et leur destruction. Désormais, les pharmacies ont l’obligation de collecter gratuitement les médicaments non utilisés, avec ou sans leur conditionnement.
La moitié des médicaments est inutile !
Une fois les médicaments triés par les Laboratoires, ils seront détruits par incinération dans le respect de la réglementation en vigueur, indique le nouveau décret du 17 juin 2009. Et si les pharmacies refusent de collaborer des sanctions sont prévues. L’objectif est de dépasser le seuil des 10 à 12 % de médicaments recyclés.
Nous consommons trop de médicaments « inutiles »
En France, la consommation de médicaments et autres produits pharmaceutiques n’a cessé d’augmenter ces dernières années pour atteindre 504 € par habitant en 2006. Selon un rapport réalisé en 2007 par des magistrats de la Cour des comptes pour l’Assemblée nationale, notre consommation d’antibiotiques reste deux fois plus élevée que celle des Allemands et des Néerlandais.
- En 2007, le marché mondial du médicament a été évalué à 712 milliards de dollars (contre moins de 200 milliards de dollars en 1990).
Le recyclage des médicaments en France
La quantité de médicaments non utilisés récoltée par les officines a encore augmenté en 2013. : 14 730 tonnes de médicaments non utilisés récoltés en 2013
En Belgique, selon une enquête effectuée cette année par Test-Achats auprès de 103 médecins, ces derniers prescrivent trop facilement des médicaments inutiles, en particulier des antibiotiques.
Médicaments – Le laxisme des médecins
> Des enquêteurs de l’association de défense des consommateurs, tous en parfaite santé, se sont présentés chez un médecin, en affirmant avoir mal à la gorge sans autre symptôme. Près de 4 médecins sur dix ont spontanément prescrit des antibiotiques.
Or, rappelons que la prise d’antibiotiques lorsqu’ils ne sont pas nécessaires entraîne une augmentation du nombre de bactéries résistantes et rend donc certaines affections banales plus difficiles à traiter.
Dans ces conditions, il est évident que jeter les médicaments à la poubelle aura de lourdes conséquences sur notre environnement. D’autant plus qu’en France, nous avons la particularité de distribuer les médicaments en grande quantité…. Nous sommes les plus gros consommateurs d’antibiotiques en Europe !
Contrairement aux USA, où la Sécu n’existant pas, chacun paie en direct son pot de comprimés et la boite contient le nombre précis de comprimés ou de cuillères de sirop nécessaires à son traitement. Si il n’y a pas de reste il n’y a pas de rejets.
En Suède, les médecins sont de plus en plus nombreux à faire des ordonnances écolo, c’est à dire à s’assurer de la biodégradabilité des médicaments prescrits. L’Union Européenne étant très réceptive à cette initiative, peut-être aurons-nous bientôt en France l’opportunité de découvrir les prescriptions écolo…et ce ne serait pas du luxe !
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Lire sur le recyclage
- Recycler les médicaments
- Le dossier Environnement
- Encyclo écolo : tous les articles sur le Recyclage
les placebo existe vous savez!
Il faudrait d’abord savoir distinguer ce qui est légal et ce qui est scientifique. Qu’il y ait des lois pour déterminer une date de péremption, c’est bien, à condition que ce ne soit pas surtout pour défendre les intérêts des fabricants en incitant, voire en forçant, les patients à en acheter d’autres. Il faut que ce soit, et surtout, pour indiquer à partir de quelle date un médicament commence à perdre de son efficacité. Il faut être stupide pour croire qu’un médicament est à jeter le lendemain de sa date de péremption alors que celle-ci a été fixée plus rapprochée que ce qu’elle est scientifiquement parlant.
Par ailleurs,il faut s’étonner que les médicaments aient tous une durée d’activité relativement restreinte alors qu’ils n’ont pas tous la même stabilité. Par exemple, si le sel gemme (celui que l’on extrait dans des mines) était vendu comme un médicament il aurait dans des conditions convenables, comme un flacon en verre hermétique une durée de conservation quasi illimitée. Mais ce serait au législateur de fixer ces conditions.
Très rares sont ceux qui deviendraient toxiques après leur date de péremption.Si c’était le cas il faudrait que ce soit mentionné en plus de la date dite de péremption;
Il faudrait que ces choses soient revues et corrigées
Je suis totalement d’accord avec toi.
C’est le docteur qui est responsable d’une surconsommation de médicament ;visite chez le docteur ( cas vécu ) , dires du docteur ah oui , un médicament par symptôme ….; ne cherche pas la cause de la maladie ;en plus dires du docteur ; si çà ne va pas dans cinq jours revenez me voir ? il n’est même pas certains des médicaments ou de son dianostique .
@Bohers : Pour les médicaments non utilisés, il y a une solution très simple : il faut les ramener à la pharmacie pour qu’ils soient pris en charge par le dispositif Cyclamed et ainsi collectés en vue d’une valorisation énergétique.
@Mary : Comme l’a précisé Jean-Marie, les pharmaciens sont maintenant légalement tenus de reprendre les médicaments non utilisés, périmés ou non, ramenés par les particuliers. Et si l’un d’entre eux refuse, il ne faut pas surtout pas se décourager. Il est très important de continuer à collecter les médicaments. C’est un geste citoyen qui permet d’éviter des risques sanitaires et environnementaux.
Pour en savoir plus sur Cyclamed http://bit.ly/WQlpII
Clémentine
Relations internautes Cyclamed
Je voulais donner à une pharmacie trois sac de médicament que j’avais trié chez moi, médicaments périmés, antibiotiques, sirop, etc… La pharmacienne m’a dit que je devais trier les trois sacs et leur donner seulement les comprimés, vider les sirops dans l’évier. J’ai alors dit que j’avais des antibiotiques en sirop également…elle m’a répondu que je devais également les vider dans l’évier !!!!!! Alors qu’il est indiqué sur les boites de les raporter à la pharmacie, de ne surtout pas faire ça !!!???
Je suis donc repartie avec mes sacs de cette pharmacie, pour en trouver une autre un peu plus préocupée de l’environnement…
C’est vrai que c’est scandaleux, car cette pharmacie est normalement obligée de collecter les médicaments et ne doit pas les refuser.
Suggérer de verser les flacons de médicaments dans l’évier est tout simplement irresponsable.
Il faut la dénoncer auprès de l’ordre des pharmaciens…
JE VIENS D’AVOIR LE MEME PROBLÈME LE PHARMACIEN NE REPREND PLUS LES MÉDICAMENTS ET IL M’A DIT DE LES JETER À LA POUBELLE, JE LUI AI RÉPONDU QUE EN AUCUN CAS JE NE FERAIS CELA ET QUE C’ÉTAIT LA DERNIÈRE FOIS QUE JE VENAIS CHEZ LUI… HEUREUSEMENT J’AI LA CHANCE D’AVOIR TROIS PHARMACIES PRÈS DE CHEZ MOI, MAIS C’EST UNE HONTE
Si le médecin ne prescrit pas de médicament, le client va ailleurs, chez un autre médecin qui lui prescrira des médicaments.
Un médecin qui ne prescrit pas de médicament va perdre sa clientèle et mettre la clef sous la porte.
Le client est un consommateur qui veut son « dû ».
Les médecins sont obligés de prescrire trop car les clients en veulent.
Ce sont les mentalités de tous qu’il faut changer et non accuser les médecins qui savent bien que leurs médicaments sont assez inutiles.
Mais entre les pubs largement étalées des divers nouveaux médicaments et les rares pub de l’état pour inciter à moins consommer, ce sont les labos les + forts.
Et quand l’état veut moins rembourser les médicaments, il a bien raison, les patients y regarderons à deux fois. Si tout est gratuit, on est content d’avoir plein de pilules, on est tous comme ça. Et quand on paye on va à l’utile et on gâche moins.
cet article ne me dit pas ce que je dois faire de mes médicaments périmés.