Le Sars-CoV-2, le virus à l’origine de la Covid-19, va-t-il permettre aux acteurs politiques de trouver une terrain d’entente sur la question de la biodiversité et le risque que représente sa destruction pour l’humanité ? Le virus apparaît en effet de plus en plus comme une zoonose, donc ayant été transmis de l’animal à l’Homme… et la France a donc décidé de lancer un sommet qui pourrait être historique pour la défense de la biodiversité.
La protection des espèces : mot d’ordre de 2021
Le One Planet Summit for Biodiversity se tient lundi 11 janvier 2021 à l’Élysée, avec la participation de nombreux responsables politiques et chefs d’État. Objectif, comme l’explique Emmanuel Macron dans une vidéo postée sur Twitter, permettre « de mettre autour de la table tous les acteurs prêts à s’engager pour repenser notre relation avec la nature et transformer en profondeur nos modèles de production, de commerce et de consommation ». Le président de la République rappelle notamment que « si rien n’est fait, un million d’espèces animales et végétales s’éteindront dans les décennies à venir ». Le monde doit donc agir.
Nos forêts brûlent, les océans sont pollués : si rien n’est fait, 1 million d’espèces s’éteindront.
Pour lutter contre l’érosion de la biodiversité, @EmmanuelMacron annonce des initiatives fortes à venir. Rendez-vous le 11 janvier au @oneplanetsummit : https://t.co/34pG9E8MLr pic.twitter.com/lGuoav7gEN
— Ministère de l’Écologie (@Ecologie_Gouv) January 5, 2021
Ce sommet international est le premier rendez-vous d’une année 2021 qui sera dédiée, justement, à la biodiversité avec la COP15 Biodiversité attendue au deuxième semestre en Chine, la COP26 à Glasgow (Écosse) en novembre 2021 et le congrès de l’Union internationale de la conservation de la nature annoncé pour septembre 2021 à Marseille.
Plusieurs engagements attendus au niveau international
Le 11 janvier 2021, lors du One Planet Summit, de nombreux engagements seront présentés ou attendus. Parmi ceux-ci, celui de protéger 30 % du territoire de chacun des pays signataires, la lutte contre la désertification en Afrique ou encore des mesures pour étendre le projet visant à améliorer la Méditerranée.
La Covid-19 s’est également invitée au rendez-vous avec le lancement d’une alliance de recherche appelée Prezode. Dotée d’un budget de 350 millions d’euros, elle vise à permettre l’identification des risques de zoonoses à l’avenir, et donc d’anticiper les prochaines pandémies mondiales.
Illustration bannière : Biodiversité one planet summit – lion doré tamarin, espèce menacée au Brésil – © Lucas.Barros
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