Suite de notre zoom et de nos conseils pour une consommation plus responsable du fruit le plus consommé en jus : l’orange.
Faire son jus d’orange bio, un plus « santé »
Le jus le plus riche en vitamine C est sans conteste celui que l’on fait soi-même, avec des oranges bien mûres et bio, pour se préserver des possibles résidus de pesticides. Car sachez que pour produire des oranges « zéro défauts » aux yeux des consommateurs, les agrumiculteurs font souvent appel à de nombreux produits chimiques, si bien que les fruits vendus à l’état frais sont encore plus traités que les fruits destinés à la transformation (jus).
On trouve 3 grands types d’orange douce selon les saisons et la provenance :
- L’orange blonde à chair sucrée et très juteuse, qui sert surtout à la préparation de jus. On trouve la Shimouti d’Israël (décembre à mars), la Salustiana d’Espagne (novembre à mai), la Valencia late d’Espagne, très consommée comme orange tardive.
- L’orange blonde Navel,
tient son nom à la petite excroissance présente à sa base et qui
ressemble à un « nombril » (navel en anglais). Sa chair est dépourvue de pépins, peu croquante, juteuse et sucrée ; c’est elle
qui donne le meilleur zeste et c’est l’orange que l’on consomme le plus en « fruits ».
- L’orange sanguine,
se décline en deux types : sanguine pure avec de
larges taches rouge sang dispersées dans l’écorce et la chair, et la
demi-sanguine à l’écorce orange tachetée de rouge. Elle a
généralement peu de pépins et son jus est acidulé et abondant.
- On trouve la Maltaise de Tunisie (décembre à mai), les Moro, Taroco, Sanguinello, d’Italie (novembre à avril) et la Washington sanguine d’Espagne et du Maroc (février à avril).
>> Vous pouvez donc trouver dans le commerce des oranges bio et de saison tout au long de l’année puisque dans le Bassin Méditerranéen et en Floride, la production s’étale de janvier à fin mai alors qu’en hémisphère sud (Brésil par exemple), la période de production est inversée (août à décembre). Il existe une petite production française d’oranges en Corse et dans les Pyrénées Orientales ; cette production locale permettrait de réduire l’impact environnemental dû au transport, mais pour les trouver, c’est une autre histoire…
Est ce que les fruits acheter à l idl sont aussi bio que ceux d un vrai magasin bio
J’aimerais savoir si le terme bio garantit l’absence de traitement conservateur après récolte ,ce qui n’est jamais explicitement précisé;
merci de me répondre