La ministre Olivia Grégoire annonce que l’adhésion à ce dispositif sera volontaire. L’objectif est de permettre aux consommateurs de rapidement identifier la provenance des principaux ingrédients dans les aliments transformés.
« Origine-Info » : une quarantaine de marques sont déjà partantes
« Origine-Info », l’indicateur de provenance des produits alimentaires, sera testé dès l’été 2024. L’idée, poussée par le gouvernement et annoncée le 12 avril 2024 par Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, consiste à fournir une information claire et rapide sur l’origine des principaux ingrédients des produits transformés, à l’image de ce que propose le « Nutri-Score » pour les qualités nutritionnelles. Cependant, à la différence de ce dernier, il ne comportera pas d’échelle de couleurs.
Le système, bien que non obligatoire, a déjà séduit une quarantaine de marques importantes comme Fleury Michon et Yoplait, qui se sont dit prêtes à participer à cette expérimentation. Au choix de la marque, les informations pourront être consultées soit directement sur l’emballage, soit en ligne, offrant ainsi aux marques une certaine flexibilité quant à la méthode de communication.
Les modalités exactes d’« Origine-Info » restent à définir
Malgré l’annonce de cette initiative, plusieurs détails restent à finaliser. Le gouvernement, en collaboration avec des acteurs clés tels que la grande distribution et les associations de consommateurs, doit encore établir un cahier des charges précis d’ici le 1er mai 2024. Cela inclura la définition de la précision des informations fournies et la manière dont elles seront mises à disposition du public.
L’approche volontaire adoptée pour « Origine-Info » est destinée à encourager les entreprises à s’engager pour plus de transparence sans pour autant imposer de contraintes légales. Cependant, cette stratégie pourrait ne pas être suffisante pour assurer une adoption large et efficace, comme l’ont souligné certains critiques qui appellent à des mesures plus contraignantes pour garantir une transparence totale. Cette démarche vise également à peser à l’échelle européenne, avec l’ambition d’étendre ce type de labellisation à tout le continent, en harmonie avec le règlement européen sur l’information des consommateurs.
Lire aussi
Les substances animales cachées dans les aliments que nous consommons
Abonnez-vous à consoGlobe sur Google News pour ne manquer aucune info !
A lire absolument