L’impression 3D pour réparer les os

Imprimer des implants osseux sur mesure en 3D ? C’est le nouveau miracle médical promis pour bientôt par une start-up danoise…

Rédigé par Paul Malo, le 11 Mar 2020, à 11 h 10 min
L’impression 3D pour réparer les os
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Que ne peut-on créer ou recréer désormais en impression 3D ? Une start-up danoise se dit prête à imprimer des implants osseux légers sur-mesure.

Des implants sur-mesure qui fusionnent avec le squelette

Pour l’instant, la procédure a d’ores et déjà été testée avec succès sur des animaux. Mais demain, elle pourra sans doute être utilisée sur l’être humain, et ouvrir de nouvelles possibilités pour des patients ayant besoin d’une chirurgie reconstructive. La start-up danoise Particle 3D vient d’annoncer avoir mis au point une nouvelle méthode d’impression 3D afin de créer et recréer des implants osseux légers, sur-mesure(1).

os 3D

Une belle avancée pour tous © Fer Gregory

Avec le temps, ces implants devraient être capables de fusionner définitivement avec le squelette des patients. De quoi réduire de façon drastique les risques d’infections et de douleurs chroniques, mais aussi éviter de devoir réopérer le patient pour ôter la prothèse.
Et de quoi aussi soigner les explorateurs spatiaux, en route vers d’autres planètes, équipés d’une imprimante 3D pour recréer un os sur mesure…

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Une « bio encre » pour imprimer les os en 3D

Mais comment fait-on pour créer un os sur mesure ? Les spécialistes commencent par scanner la zone où l’os devra être placé. Ce scan sera ensuite analysé par un logiciel, et ce avant que l’os ne soit directement imprimé par la machine.
Cet os pourra ensuite être transmis à l’équipe médicale chargée de son implantation en vue de l’opération. Petit à petit, l’implant se dégradera pour céder la place à l’os naturel, tandis que sa structure poreuse facilitera la reconstruction des vaisseaux sanguins et de la matière osseuse.

Un os imprimé en 3D © Particule3D

Particle3D a expliqué qu’au lieu des implants classiques, en général constitués de polymère ou de titane, leurs os imprimés en 3D sur mesure sont en fait constitués d’une sorte de « bio encre ».
Elle est fabriquée à partir de particules poudreuses de phosphate tricalcique et d’acides gras. Ce matériau est en fait déjà utilisé en chirurgie reconstructive. Mais à l’heure actuelle, il doit encore être sculpté à la main.

Illustration bannière : Médecin consultant une radio du genou – © Roger Jegg – Fotodesign-Jegg.de

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