Osons la bio ! » constitue un véritable plan de développement de l’Agriculture Biologique en France, qui sera présenté aux candidats à l’élection présidentielle fin mars. Ceux qui veulent en savoir plus trouveront les « 20 mesures pour 20 % de bio en 2020 » dans l’Encyclo ecolo : Osons la bio
Objectif : 20 % DE TERRES BIO EN 2020
Pour une bio présente partout : soutien accru à l’installation et la conversion en bio des agriculteurs (accès au foncier, formations, investissements dans la recherche publique en bio et dans la structuration de filières 100 % bio).
Avec quels moyens ?
Relèvement de la TVA sur les pesticides (actuellement 5,5 %) et suppression des fonds publics pour les technologies OGM en agriculture !
Pour une bio locale accessible à tous : création d’un plan national pour l’alimentation locale, bio et solidaire avec notamment :
- Minimum 20 % d’ingrédients bio à tous les menus dans la restauration scolaire publique
- Soutien aux circuits courts dont les « paniers solidaires »
- Information et sensibilisation des citoyens à la bio
Avec quels moyens ? Fin des aides publiques favorables aux agro-carburants ! L’agriculture doit nourrir les Hommes.
La BIO devrait progresser 8 fois plus vite
Le soutien public à la filière bio se poursuit en 2011 mais ne va pas assez loin selon « Osons la bio » : En 2011, 84 millions d’euros ont accompagné la production biologique contre 71 millions d’euros en 2010 (+ 18 %). Ainsi, la dynamique de conversion constatée en 2009, soit 10 nouvelles exploitations par jour, s’est amplifié avec 15 conversions quotidiennes.
Bien que la loi de finances 2011 ait réduit de de 4.000 à 2.000 euros le crédit d’impôt dont bénéficient les agriculteurs qui passent à l’agriculture biologique, les Autorités considèrent que le soutient global apportée à la filière de l’agriculture bio ne cesse pas pour autant. François Thierry, président de l’Agence bio, a déclaré que « le soutien à l’agriculture bio n’est pas pour autant en baisse. Des aides complémentaires, et le fonds Avenir bio sont là pour aider la filière »
De son coté, Bioconsommacteurs explique : « Nous sommes prêts à répondre à toutes les questions ou contestations que peuvent entraîner ces propositions qui visent à permettre l’introduction des 20 % de bio préconisés par le Grenelle pour 2020 … ce qui implique une augmentation de 8 fois du processus actuel de progression de l’AB« .
> Retrouvez la pétition ici : http://action.bioconsomacteurs.org
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Sur la bio
- Produits bio et agriculture biologique en progrès malgré la crise
- Encyclo ecolo : l’agriculture biologique
- L’annuaire des labels
Moi aussi je réponds à Florent; Manger bio, c’est aussi consommer plus de céréales, de légumineuses, de végétaux en général, et moins de produits carnés et lactés. Et des aliments plus simples, moins élaborés, moins « cuisinés ». Donc on final, manger bio pour de vrai, c’est à dire en acceptant de changer un peu ses habitudes alimentaires, ça ne revient pas beaucoup plus cher. Et le gain au niveau de la santé et de la vitalité, entre autres, est inestimable.
20% de bio dans les cantines, c’est parfait. Mais qui paye la facture? Certaines communes ne disposent pas de moyens suffisant pour absorber le surcout qu’engendrent le bio dans leurs restaurants scolaires.
Cette mesure sera viable pour tous dès lors que prix bio = prix non bio
Je réponds à Florent : et qui paye pour les coûts engendrés par les maladies provoquées par toute la chimie répandue sur ce que nous mangeons ?????
Je ne remets pas en cause les bénéfices de l’agriculture biologique que j’essaye d’intégrer dans mes achats dans la mesure du possible. Mais il faut être aveugle pour ne pas voir la différence de prix entre bio et non bio.
Je peux vous certifier que certaines communes sont tellement endettées qu’il est inconcevable pour elle d’intégrer du bio. Sans parler des couts pour les sociétés de restauration collective qui en plus de l’augmentation des couts liés à la main d’oeuvre, au carburant et aux matières premières doit maintenant absorber ceux du bio. Pour les grands groupes, pas de problème mais qu’en est-il des PME locales ?