Après « Life », mais aussi « Africa », « Planète Terre 1 & 2 » ou encore « Terre de glace » pour ne citer qu’eux, le réalisateur Alastair Fothergill nous régale une nouvelle fois de nombre d’images tout simplement difficiles époustouflantes avec « Notre Planète ». Il ne s’agit pas ici d’une simple reportage animalier mais bien, et c’est sans équivoque, d’une ode à la Terre à un moment où elle a bien besoin qu’on la célèbre.
« Notre Planète » – Des prises de vues spectaculaires
David Attenborough, garant de la série mais aussi son narrateur, est familier de la chose comme nul autre… Son équipe et lui ont su, dans cette série, non seulement nous livrer des images inédites de notre planète mais surtout et avant tout nous en donner les tenants et aboutissants.
À ce titre la réalisation de la série « Notre Planète » est tout bonnement incroyable. Savoir, par exemple, qu’il existe des colonies d’oiseaux de mer qui comptent des millions d’individus est une chose ; mais les voir s’envoler de concert pour ensuite chasser tous ensemble, en est une autre qui laisse sans voix. Quand vous apprenez alors qu’il y a encore quelques années ces populations d’oiseaux étaient sur le point de disparaître, mais que des mesures de protection leur ont permis de se revitaliser… Vous en avez des crampes à hausser les sourcils.
Aux quatre coins du globe se sont ainsi des prises de vue inédites qui ont été faites en mer, sur terre et dans les airs, relevant de par la même bien des challenges que nul n’avait relevé jusque-là.
Sir David Frederick Attenborough n’a pas volé son titre… À 92 ans, son oeuvre est désormais immense et son impact sur la connaissance de la faune et de la flore mondiale est sans précédent.
Scénariste, écrivain, rédacteur scientifique, technicien ou encore journaliste, il a apporté une brique de taille dans les réflexions sur la protection de notre planète.
Entre constat et espoir
La Patrie de Charles Darwin n’a pas fini de continuer de nous étonner dans la catégorie naturaliste. Le regard des Anglais sur la Nature est à part, cela va sans dire, et leur vision du monde est définitivement influencée par leur appartenance au Commonwealth et à ses 53 États membres de par le monde.
Loin d’un romantisme à l’allemande ou d’un activisme à la française, cette série, continue de pointer du doigt le gigantesque impact de notre civilisation sur notre planète sans pour autant s’arrêter là. S’il est bien un mot à retenir de cette première saison sera celui de « résilience » avec des preuves à la hauteur de l’enjeu actuel et des images sans concessions aussi porteuses de colère que d’espoir.
Ce sont de petits bijoux tels que cette série qui peuvent aider le plus grand nombre à comprendre les enjeux de développement durable actuels et les défis que nous nous devons collectivement de relever pour arriver à nous survivre.