Alors que des associations comme la PETA ou L214 se battent contre l’utilisation de la fourrure, on a parfois tendance à oublier que la chasse pour les peaux est toujours une réalité. Elle concerne notamment des animaux particulièrement menacés, comme l’ours blanc, dont les conditions sont déjà précaires du fait du réchauffement climatique.
La chasse à l’ours blanc : toujours une réalité
Ainsi, les Territoires du Nunavut et du Manitoba sont des zones du Canada envahies de mars à mai et d’août à octobre, par des touristes d’un genre particulier. Ils deviennent le terrain de chasse privilégié pour tirer des ours blancs, pourtant considérée comme espèce « vulnérable » au titre de l’UICN (Union Internationale de la Conservation de la Nature).
Les peaux se vendent toujours aussi bien
Dans la région, la chasse à l’ours polaire est aussi commune que la chasse à l’éléphant, au lion ou à l’hippopotame sur un autre continent. Si vous venez chasser l’ours blanc, on vous indiquera le calibre des balles à utiliser, on vous donnera des conseils et même l’adresse de taxidermistes.
Les peaux d’ours blanc se vendent très bien aux enchères, et les prix ne baissent pas, bien au contraire. Les acheteurs n’ont même pas à se déplacer. À croire que la chasse au plus grand carnivore terrestre de notre aire est bien plus attrayante que sa protection !
L’ours blanc, un animal en danger immédiat
En danger immédiat… Depuis trop longtemps ! Les publications sur le sujet tombent du monde entier et font état de la situation très précaire de l’ours blanc.
En février 2013, 12 scientifiques internationaux avaient lancé une lettre ouverte à la communauté internationale dans Conservation Letters. Ils pressaient les gouvernements d’agir rapidement vu l’urgence de la situation : la banquise arctique diminue fortement, et l’ours polaire a déjà du mal à survivre dans un environnement qui complique ses habitudes, le chasser est donc la dernière chose à faire.
Lire page suivante : l’interdiction du commerce international de l’ours polaire
- https://www.grands-espaces.com/les-guides/conferences-oursologues-jan-stirling-jon-aars-nikita-ovsnianikov/
- https://polarbearscience.files.wordpress.com/2015/09/press-release_sept-4-2015_marked.pdf (en anglais)
- http://www.biologicaldiversity.org/news/press_releases/2013/polar-bear-02-19-2013.html (en anglais)
Quel mépris pour les populations du grand nord (inuits, esquimaux), en son temps Bardot les avaient déjà stigmatisés pour les phoques. Ce n’est rien d’autre que du racisme pur et dur mâtiné de sauce écolo envers ses populations pour lesquelles la trappe et la chasse sont quasi les seuls moyens de subsistance… sans oublier le risque mortel que font courir les ours à ses populations. C’est tellement facile de leur faire la leçon quand on porte des fourrures synthétiques en pétrole ou du coton « bio » importé de pays très lointains.
Pour qui nous prenons-nous pour penser que nous avons droit de vie et de mort sur d’autres espèces ?
Sur quels critères le refus de protéger les ours polaires a-t-il été pris ? Je suis vraiment très étonnée par cette décision. Faut-il attendre qu’il n’y ait plus d’ours ?…encore une espèce qui risque de disparaître. J’ai lu récemment que le « Tigre de Tasmanie » n’est plus interdit de commerce planétaire, et pour caus, il aurait disparu de la terre ! et tant d’autres espèces moins connues…
merci pour cet article qui dénonce le vrai problème.
Cela nous change de la fonte des glaces ! 😉
laisser vivre les ours blanc eux ne vienne pas chez vous
il est important que le monde réagisse à la destruction des ours blancs l’homme devrait prendre ses responsabilité par rapport au monde animal car l’ours n’est pas le seul qui disparaitra entre autre le dauphin blanc, les requins pour des idées idiotes ,l’homme fait aux animaux ce qu’il ne voudrait pas qu’on lui fasse,que laisserons à nos enfants si ce n’est la désolation de notre terre,
Faites le maximum pour sauver les ours,la chasse devrait ètre interdite depuis longtemps
faites circuler une pétition pr sauvegarder l ours
ce serait bien de traduire certaines pages en français lorsqu’il y a des paragraphes écrits en anglais, ce n’est pas tout le monde qui connait l’anglais. Merci de votre compréhension.
Je suis écoeurée de voir cet acharnement sur les animaux. Tant comme c’ l’ours blanc est beau. Je préfère le voir courir que d’en faire des descentes de lit. Honteux.
Bonjour Michele,
où voyez-vous un paragraphe écrit en anglais ?
pétition en français : savethearctic.org/