Le palmarès de l’écologie 2013 : votre département est-il au top ?

La Haute-Garonne, lauréate du palmarès

Toulouse, chef-lieu du département de la Haute-Garonne

Cette année, c’est encore un département relativement urbanisé qui remporte la palme du « département le plus vert » de l’hexagone.

Après la Gironde en 2012, la Haute-Garonne se hisse en haut du palmarès. Une place qui démontre qu’il ne suffit plus d’être un département peu peuplé et faiblement industrialisé comme certains des précédents lauréats : l’Ariège en 2011, l’Ardèche en 2009 ou encore les Alpes-de-Haute-Provence en 2008.

Les raisons d’un tel succès ?

Une agriculture biologique qui se développe ainsi qu’un puissant réseau d’AMAP  qui s’étend dans le département.  Mais aussi une évolution des critères retenus pour la notation.

 En effet, deux éléments ont été rajoutés : l’application de l’agenda 21 (en 2012) et la consommation durable (en 2013). Cet ajout permet à des départements comme celui de la Haute-Garonne de tirer son épingle du jeu. Car la Haute-Garonne a un excellent agenda 21 (1ère place), un fort réseau de consommation durable (4ème place) avec un développement exponentiel des AMAP et une agriculture bio en plein développement (14ème place).

Ainsi, la volonté politique affichée par les collectivités locales, stimulée par un réseau associatif et militant se sont révélées payantes pour se hisser au top. Signe que le travail sur l’environnement paye et que chaque département a des atouts à exploiter. Alors, qui sera au top en 2014 ?

Les critères du classement :

La gestion des déchets : ce critère s’intéresse à la proportion d’ordures ménagères collectées ainsi qu’à l’évolution de la proportion des déchets recyclés ou brûlés. A également été prise en compte la gestion des sites pollués ou contenant des déchets radioactifs.

Les évolutions de l’emploi des énergies renouvelables.

La consommation durable : elle est calculée en fonction du nombre d’Amap, associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, des ventes directes à la ferme ou encore du ratio entre le nombre de commerces engagés dans une démarche bio et/ou équitable et le nombre d’habitants.

La qualité de l’air : en fonction de l’indice régional de la qualité de l’air et des pics de pollution sur le territoire étudié. A noter que la qualité de l’air est essentiellement définie en fonction de la quantité de polluants chimiques dans l’air, mais qu’elle peut aussi se référer à d’autres paramètres physiques tels que la température, l’humidité ou la pression.

La qualité de l’eau

L’étude a porté sur les eaux destinées à la consommation, sur les eaux de baignade, sur la concentration en nitrates et sur l’évolution de l’indice « poissons de rivières ».

Le respect des mesures de « l’Agenda 21 » :

L’agenda 21 est un plan d’action qui a été adopté lors du sommet de la Terre, à Rio de Janeiro en 1999. Il donne des recommandations sur plusieurs domaines parmi lesquels la pollution, la gestion des mers, des forêts et des montagnes, la gestion des ressources en eau, la gestion de l’agriculture ou encore la gestion des déchets.

La protection de la biodiversité :

Superficie dédiée aux espaces protégés dans chaque département et évolution de l’indice d’abondance de plusieurs espèces d’oiseaux communs et de papillons.

Pour rappel, la biodiversité représente la diversité des êtres vivants et des écosystèmes : la faune, la flore, les bactéries, les milieux mais également les races, les gènes et les variétés domestiques. Elle intègre les interactions existantes entre les différents organismes cités ci-dessus, tout comme les interactions entre ces organismes et leurs milieux de vie.

L’évolution de l’agriculture biologique dans le département.

Pour arriver à la note totale, chacune des moyennes des notes obtenues pour chaque critère ont été ajoutées.

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