La nanotechnologie est étudiée depuis de nombreuses années et certains pôles scientifiques en ont fait une spécialité. Une technologie développée au Texas pourrait mener au développement de panneaux solaires très fins. Une nouvelle étape dans notre série sur les projets d’avenir.
Les nano-technos au service du solaire
Ce projet fait partie des travaux menés par l’Université du Texas, basée à Dallas. Le Dr Anton Malko, le Dr Yuri Gartstein et le Dr Yves Chabal travaillent à déterminer si des matériaux ultra-fins peuvent être utilisés pour des panneaux solaires photovoltaïques.
« Les panneaux solaires en silicone généralement disponibles commercialement sont faits de silicone épais d’une centaine de microns.« , explique le Dr Malko, « notre but est de réduire cette épaisseur à environ 1 micron tout en conservant la même efficacité.«
L’utilisation de cellules photovoltaïques de seulement un micron d’épaisseur apporterait des changements radicaux dans les applications solaires, rendant les appareils beaucoup plus flexibles et légers. Les cellules photovoltaïques actuelles sont fragiles, notamment du fait de leur rigidité. Comme le souligne le Dr Malko, on pourrait imaginer des cellules photovoltaïques appliquées sur « des sacs à dos ou des vêtements, dans n’importe quelle situation où vous avez besoin de sources portables pour vos appareils électroniques.«
Grâce à la nanotechnologie, des premiers prototypes expérimentaux ont été testés. L’équipe de recherche se penche actuellement sur la manière dont l’énergie est transférée à travers l’appareil afin de tenter de déterminer le meilleur emplacement pour les points quantiques.
Une « voie nouvelle pour les cellules photovoltaïques »
Comme vous pouvez l’imaginer, ce type de recherches ne se limite pas à un laboratoire du Texas. Ailleurs dans le monde les possibilités liées aux nanotechnologies sont étudiées, y compris sous cet angle.
Par exemple l’ISEN 1 , en partenariat avec l’Université de Lille 1, étudie également sur la question, qui constitue un des axes de recherche de l’IEMN 2. Leurs préoccupations sont les perspectives industrielles, techniques et scientifiques des technologies solaires photovoltaïques liées aux nanotechnologies. Selon le Directeur de la Recherche du laboratoire, Didier Stiévenard, il est possible d’améliorer le rendement et le coût d’une cellule solaire.
Les coûts seraient bas du fait de la simplicité de la technologie pour un bon rendement, en associant nanofils et nanoparticules.
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1 Institut supérieur de l’électronique et du numérique
2 Institut d’Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie
J’aimerais bien avoir une réponse à ma question du 26/03/2015 ….!!!!
Bonjour,
l’étude la plus couramment citée est celle-ci : http://www.nature.com/nbt/journal/v21/n10/full/nbt875.html
Elle date de 2003 et exprime plus des inquiétudes que ne prouve quoi que ce soit. Nous manquons clairement de recul face à ces technologies et les études restent marginales.
On sait aujourd’hui, que les nanotechnologies vont avoir un impact catastrophique sur notre environnement aussi grave que le nucléaire mais de manière plus insidieuse. Y a t il vraiment des études pour résoudre ce problème ? ou faisons-nous l’autruche ,comme d’habitude ?…
il y a une erreur dans l’article…
c’est des panneau en silicium et non en silicone
Bonjour,
le dr Malko parlait bien de silicone, qui est un composé inorganique issu du solicium (chaîne silicium-oxygène ..-Si-O-Si-O-Si-O-..)
Bien cordialement.