Le compte-à-rebours final est enclenché et tout s’accélère : les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont désormais dans moins de 365 jours. Enfin, la compétition sportive reine est de retour dans la capitale, pile un siècle après sa résurrection par le baron Pierre de Coubertin.
Un drapeau frappé de cinq anneaux entrelacés
Quand on parle des JO, on pense spontanément aux médailles, bien sûr, véritable Graal de toute carrière de sportif de haut niveau. À tel point que même un Griezmann et un Mbappé rêvent de décrocher l’or dans leur discipline… On pense aussi, bien sûr, aux torches. Celles de Paris 2024 ont été imaginées par le designer Mathieu Lehanneur, et viennent tout juste d’être dévoilées.
Mais le plus éternel des symboles des Jeux Olympiques demeure le drapeau frappé de cinq anneaux entrelacés sur fond blanc, disposés sur deux rangées, une de trois anneaux (bleu, noir et rouge) l’autre de deux (jaune et vert).
Créé en 1914, utilisé en 1920, à Paris en 1924
C’est en 1914 que Pierre de Coubertin présenta son idée à La Sorbonne, à Paris, lors du Congrès olympique commémorant le 20e anniversaire du rétablissement des Jeux Olympiques ainsi que la création du Comité International Olympique, le 23 juin 1894. Le premier drapeau des JO mesurait 2,06 m de long sur 60 cm de large. Il était par ailleurs frappé de la célèbre devise Citius, Altius, Fortius, signifiant en patin « plus vite, plus haut, plus fort ».
Puis, en 1920, le drapeau annelé flotte pour la première fois dans un stade olympique ; c’était à Anvers, pour la la VIIe Olympiade des temps modernes, durant laquelle fut également prononcé également le premier serment olympique. Il était donc déjà présent à Paris il y a un siècle de cela, en 1924.
Six couleurs pour réunir le monde
Mais connaissez-vous la signification exacte du drapeau olympique ? Elle est en réalité double. En effet, les cinq anneaux représentent les cinq continents du monde. Mais aucun d’entre eux ne correspond en réalité à un continent bien précis. Le concept est plus universaliste que cela.
En effet, le baron Pierre de Coubertin s’était aperçu que ses six couleurs (si l’on n’oublie pas de compter le fond blanc) sont en fait présentes dans tous les drapeaux du monde. Ainsi, chaque pays, quel qu’il soit, pouvait y retrouver ses couleurs nationales. Un beau message de rassemblement pacifique de toutes les nations du monde autour du sport, et dans la paix.
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