Le traitement du sable une fois dans Paris
Le sable de Paris Plages subit 5 analyses du laboratoire de l’hygiène de la Mairie de Paris pendant toute la durée de l’événement.
La Mairie de Paris fait un prélèvement à l’arrivée et un par semaine après entretien et nettoyage du sable.
Analysons les étapes :
- La phase d’entretien : le sable est retourné pour enlever tous les gros déchets. On peut difficilement critiquer cette action, malheureusement nécessaire !
- Nettoyage à la vapeur d’eau sans produit chimique, rassurez-vous donc vous pouvez vous asseoir sans crainte si vous vous rendez à Paris Plage. Le nettoyage est fait deux fois : une fois que le sable a été retourné et une autre fois après avoir été ratissé.
Le devenir du sable et des matériaux utilisés
Une fois le 18 août 2013 passé, le sable sera laissé à la disposition de la ville de Paris. Il pourra servir pour la Garde républicaine, pour les cirques ou encore pour les travaux de voirie qui seront effectués dans Paris.
Tout le matériel (les brumisateurs et autres) utilisé à Paris Plages est récupéré, remis en état et recyclé l’année suivante. Aucun don n’est fait.
Peu d’émission de CO2, mais un impact écologique constatable
On peut donc conclure que pour ce qui est de la Plage en elle-même et de son sable, le poids écologique de Paris Plage, si on ne parle que d’émission CO2, est assez bas.
Attention : l’impact écologique n’est pourtant pas nul.
On a remarqué, et ce depuis un certain temps , que l’extraction du sable cause une baisse de niveau de la nappe phréatique en dessous. L’extraction de sable de rivière (ce qui est le cas ici) provoque une augmentation de la turbidité de l’eau, c’est-à-dire qu’elle possède de plus en plus de matière et qu’elle est de plus en plus trouble.
Cette turbidité est néfaste pour la pêche et les poissons vivant aux alentours. L’extraction de sable provoque également l’érosion du littoral : 70 % des plages du monde entier reculent et 75-90 % sont menacées de disparition !
Qu’en est-il des conséquences sur la pollution de Paris ? Les routes aux alentours des deux plages sont, en effet, interdites aux voitures depuis le 30 juin 2013. Les automobilistes sont déroutés sur des routes déjà bien fréquentées.
Suite> le CO2 supplémentaire dégagé pendant Paris Plage ?
Une utilsation écologique du sable de Paris plage aurait été de remettre ou restocker le sable là ou il a été extrait, ce qui n’entretiendrait pas à un marché avec un sable low cost pour la mairie de Paris. En effet, le besoin en sable supplémentaire sur Paris ne s’explique car par des batiments en hauteur réclamant du sable nouveau, le marché de remplacement ne devant comporter que du sable retraité à proximité. Un autre marché est celui des parkings sousterrains: mais on n’ose pas y penser…
Et pourquoi ne parler que des nuisances et non des trajets économisés de tous ces gens qui ne peuvent plus partir en vacances mais qui auraient certainement pris leur voiture pour aller soit dans les bois autour de Paris soit dans les différentes aires aménagées autour de lacs naturels où artificiels.. Quel était l’impact écolo de tous ces déplacements ??? Difficile à dire car on aurait dû faire cette étude avant … Bien sûr que ça a un certain coût mais n’est-il pas normal de proposer ce genre d’activité aux parisiens plutôt sevrés d’espaces verts ??? Tous les loisirs ont un coût …Le travail aussi !!! Faut-il tout arrêter ???
Cet article est tres vert. Je suis très surpris qu’il n’y ait pas d’impact écologique ou peu. Toutefois on ne parle pas du cout exorbitant que ca peut procurer à la ville de Paris et ses habitants car franchement c’est pas encore la démonstration d’un gachis de l’argent public.
Le véritable atout de paris serait si elle veut être une ville verte de créer un véritable parc en plein coeur de paris comme central park ou hyde parc. Les parisiens et les touristes profiteraient alors d’une vraie bulle d’oxygène au coeur de cette capitale si incontournable : Paris.
La plage est synonyme de vacances, mais est-ce vraiment le bon modèle ? On est bien mieux sur une pelouse, avec des zones d’ombre, c’est plus sain que le sable même nettoyé au début de l’opération. Ce qui manque à Paris : de vrais « parcs centraux », avec des espaces autorisés aux toutous et d’autres réservés aux humains qui ne supportent pas les animaux
Pourquoi minimisé la mise en place, l’entretien, l’enlèvement et le stockage du sable qui eu ce ferons part engins et camions!
et le coût dans tout ça? vous n’en parlez pas…