Paul Watson, la justice et les baleines
Paul Watson aime la planète et est un passionné de la vie maritime. Chaque phoque, baleine, requin tué ou massacré par l’Homme lui est insupportable et il multiplie ainsi les opérations spectaculaires en espérant faire cesser les massacres.
Taxé parfois d’éco-terroriste, il n’hésite pas à se mettre en danger pour arriver à son but. Il a été l’objet d’une tentative d’assassinat en 2008, un événement qui ne l’arrête pas dans sa course à la protection des baleines et des phoques.
Chasse à la baleine en Norvège
Au début de l’année 2012, la Norvège a à nouveau confirmé les quotas de pêche à la baleine pour l’année. Pas de changement par rapport à l’année précédente, ce qui porte le nombre de baleines pouvant être tuées à 1,286.
Un chiffre qui reste une aberration pour les défenseurs de l’environnement et des créatures marines comme Paul Watson, souvent en guerre contre les chasseurs de baleine norvégiens et japonais.
Car si le quota n’augmente pas cette année (après une augmentation de plus de 40 % en 2009), la demande diminue fortement face à la pression internationale. Quel intérêt alors de maintenir ce quota pour assister à une course au massacre quand vient le moment de tenir les comptes ?
Paul Watson face la justice
En mai 2012, Paul Watson fait à nouveau parler de lui. Il se fait arrêter à Francfort en Allemagne pour une affaire vieille de 10 ans ayant eu lieu au Costa Rica.
En 2002, Ocean Warrior, navire de la flotte du Sea Shepherd se retrouve face au Varadero, un navire pratiquant la pêche illégale de requins et notamment le shark finning qui consiste à trancher l’aileron des requins à vif avant de remettre à la mer l’animal mutilé qui finit par mourir.
Entre les pêcheurs et les défenseurs des requins, une altercation éclate et une fois arrêtés, les pêcheurs accusent Paul Watson de tentative de meurtre. Ces accusations sont ensuite retirées, un nouveau mandat est émis mais expire et finalement est ré-activé.
Le 18 mai dernier, il a été remis en liberté en échange d’une caution de 250 000 euros et essaye aujourd’hui d’éviter l’extradition pour le Costa Rica qui réclame sa présence dans les tribunaux nationaux. Pour Paul Watson, une extradition signerait son arrêt de mort comme il l’explique à l’AFP : « La mafia de la nageoire de requin a mis ma tête à prix et qu’une prison costaricaine fournirait une excellente occasion pour exercer ce contrat mortel contre moi« .
Gageons que Paul Watson parviendra à faire entendre sa voix et continuera à défendre les baleines, phoques et autres créatures marines trop souvent massacrées.
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Pour aller plus loin :
elle est ou la justice ?
« trouvez moi une seule baleine qui désapprouve nos actions et nous arrêterons nos actions » Paul Watson
je demende la liberation de mr watson et de metre fin au masacre de nos baleine ce la nous conserne tous meme nos president