Navires usines : une course effrénée au gigantisme
Afin de toujours pêcher en plus grande quantité, les navires construits ressemblent à de vraies usines marines. Les Norvégiens, par exemple, ont construit l‘Atlantic Dawn, un super chalutier gigantesque pour les Irlandais.
Ce navire de pêche représente à lui seul 15 % des capacités de pêche d’Irlande en 2005 ! Ses sennes coulissantes font 2 fois le volume du dôme du millénaire de Londres et peuvent entrainer presque 700 tonnes de poisson par jour !
- Problématique : ce type de navire peut capturer jusqu’à 80 % de poissons qu’il ne souhaite pas pêcher. Il les rejette donc à l’eau, souvent morts.
Parmi eux, des dauphins, des requins ou des tortues, souvent pris dans les filets. Un massacre grandeur XXL. A noter que ces chalutiers continuent d’être subventionnés par l’Union Européenne alors qu’ils ravagent les écosystèmes de la mer du Nord, de l’Atlantique etc.
Le thonier-senneur industriel : le Trévignon de la Compagnie française du thon océanique qui pêche au thon tropical dans l’océan indien. Crédit image : Piriou.
Pêche : les mailles du filet se resserrent
Si les navires se font de plus en plus grands, les filets de pêche suivent la même voie.
Gloria est le plus grand filet de pêche au monde. On s’en sert généralement pour attraper des rougets communs sur les surfaces du milieu de l’océan Atlantique. Le tout dernier filet, en vente à Vigo, a quant à lui une ouverture de 35 800 mètres carrés. Il est suffisamment grand pour contenir une dizaine d’avions 747 ou même davantage.
Ajouté à cela, les logiciels cartographiques des fonds marins – tels que Picatus 3D – représentent la dernière trouvaille technologique pour les chalutiers.
Picatus 3D, par exemple, associe la technologie informatique moderne avec le traditionnel échosondeur pour obtenir encore plus d’informations à partir de sons qu’il émet et reçoit des fonds marins. Le pêcheur peut ainsi voir les profondeurs de façon virtuelle.
Pour visualiser les ravages que cause cette surpêche, nous vous conseillons de visualiser le film suivant. Ce dernier révèle l’horreur de la pêche au thon. Aujourd’hui, c’est la réalité de ce qui se passe en mer que nous vous dévoilons.
Bonjour,
Je cherche des bateaux de pêche industrielle faire un partenariat ensemble.
cordialement
Aboubacar Yemi Bangoura
Mobile +224622322691
Je n’ai pas lu tout l’article et pour cause : la consommation moyenne française annoncée de 22,5kg/an/personne n’est même pas celle de ma famille (4 personnes), je ne me sens donc pas très concerné.
Néanmoins en avons-nous vraiment besoin d’autant ???
N’est-ce pas à chacun d’ouvrir les yeux, de réfléchir et de décider de continuer à subventionner par ses achats ce type de production (ici la pêche)
industrielle ?
Dans un autre registre (la viande) une autre vidéo à voir également :
http://vimeo.com/101615525
En quoi les petits pêcheurs font mieux ?
Par exemple pour la pêche à la crevette dans 1 département français, il y a 50 crevettiers qui remontent chaque jour environ 15 tonnes de poissons pour seulement 170 kilos de crevettes.
Donc 15 tonnes (en 4 chalutages sur 24H) de poissons morts sur le pont de chaque crevettier, le temps de récupérer les crevettes.
Multiplié par 50 bateaux de pêche = 750 tonnes de poissons morts chaque jour.
Multiplié par 330 jours dans l’année (déchargement des crevettes, rotation des équipages, réparations, refaire les pleins de carburants et de vivres) = 247.500 tonnes de poissons morts chaque année.
OUI 247 MILLE TONNES par an pour 1 seul département français.
Où est la vidéo promise dans le titre ?
Elle est en page 2