On sait que les perturbateurs endocriniens (PE) représentent un danger pour notre santé. Problème, l’Union Européenne, sous la pression des lobbys n’est pas encore parvenue le 28 février, à écrire une juste définition qui permettrait enfin de les limiter voire de les interdire.
Le débat autour des perturbateurs endocriniens bloqué
Le débat est ouvert depuis 2013 et depuis cette date Bruxelles est censé légiférer et offrir une vraie définition des perturbateurs endocriniens (PE). Celle-ci serait alors un outil indispensable pour limiter leur utilisation dans les engrais chimiques, les cosmétiques, l’alimentation, les produits ménagers et réduire leur impact sur notre santé.
Car les PE sont présents partout et sans que nous nous en rendions toujours compte, ils perturbent notre système hormonal. Certaines maladies de la reproduction, des cas de diabète, des malformations congénitales, pourraient en être le résultat.
La réaction de Ségolène Royale
Ségolène Royal a regretté que « la définition modifiée par la Commission ne soit toujours pas acceptable », et qu’elle n’ait pas retenu les demandes de la France de prendre en compte les perturbateurs endocriniens présumés et pas seulement avérés, et de tenir compte de la plausibilité des effets sur santé de ces substances.
Elle a d’autre part, salué la prise de conscience de l’ensemble de la société civile française sur ce sujet de santé publique, et rappelé l’engagement de la France et son action pour protéger la santé de ses concitoyens et de son environnement, avec notamment les résolutions récentes du Sénat.
La ministre de l’environnement demande à la Commission européenne de continuer à travailler pour déboucher sur une décision enfin crédible.
Changer nos modes de vie pour éviter les PE
Le débat oppose les ONG, les associations et les pays qui souhaitent voir l’utilisation de ces substances diminuer (France et Suède par exemple) aux lobbys de la chimie qui eux, ne veulent pas réduire son usage. Par conséquent, la troisième tentative de définition, proposée le 28 février à Bruxelles, n’a pas satisfait les deux camps : trop restrictive pour les uns, trop sévère pour les autres. En effet, si la définition est trop laxiste elle permet à beaucoup de produits de rester sur le marché.
Le sujet reste donc au point mort. En attendant, il est possible de changer un peu nos modes de vie pour tenter d’y être moins exposés. Et cela commence par de toutes petites choses quotidiennes : limiter les emballages plastiques, les vêtements synthétiques, l’utilisation de désherbants chimiques et préférer en général les ustensiles en bois, verre ou intox pour cuisiner.
A lire absolument
Toujours la pression des lobbies de la chimie agro-alimentaire ! Alors que le prinicpe de précaution est employé (peut-être parfois à tord), là, ce principe est ignoré, voire minimisé, les politiques bottent en touche quid de la santé publique, alors que l’on nous impose de ne plus fumer, de presque s’abstenir de boite, d’éviter les expositios prolongées au soleil, porter des gants homùologués pour circuler en deux roues, les casque, la ceinture de sécurité, et que sais-je encore ! Mais concernant les pesticides et autre saletés que l’on fait avaler, on ergote, eon n’en ai pas tout a fait sur, etc, etc… Mrs les politiciens, arrêtez cette hypocrisie, prenez VRAIMENT en compte la santé de tous, et interdisez sans délais cette saleté, montrez que vous en avez !