Elle n’est toujours pas interdite en France. Pour autant, la corrida attire de moins en moins de spectateurs et semble en perte de vitesse… Et de plus en plus de Français sont sensibles à la cruauté de cette « tradition » macabre ! Une pétition est lancée…
Une pétition pour interdire la corrida
Avec le retour de l’été, les férias et corridas sont de retour, des deux côtés des Pyrénées. C’est le moment raison pour la Fondation 30 Millions d’Amis de réclamer encore et toujours l’interdiction de la corrida en France.
L’association lance d’ailleurs une grande pétition « pour que le président de la République et les députés se prononcent en faveur de son abolition ». Selon un sondage de février 2018, « 74 % des Français se prononcent pour l’interdiction pure et simple des corridas en France ».
Grâce à 30 Millions d’Amis, depuis la loi du 16 février 2015, l’animal est désormais reconnu dans le Code civil comme un être sensible, qui peut souffrir. C’est pourquoi la Fondation demande ainsi la suppression du 7e alinéa article 521-1 du Code pénal.
En effet, si cet article punit sévèrement les sévices graves et les actes de cruauté envers les animaux, son alinéa 7 autorise les spectacles taurins avec mise à mort lorsqu’une « tradition locale ininterrompue » peut être invoquée. « Cette exception légale aux sévices graves, simple tolérance du législateur face à des pratiques d’un autre temps, légitime la mutilation de milliers de taureaux chaque année en France et leur mise à mort dans de grandes souffrances », estime la Fondation 30 Millions d’Amis.
Lire aussi : La corrida a été retirée du patrimoine culturel immatériel de France
Quelles retombées économiques réelles ?
Mais au-delà de cette possible interdiction, la corrida est de toute façon en perte de vitesse : plus de subventions, de moins en moins de spectateurs du fait de places très chères (entre 20 et 108 euros)… À cela s’ajoutent les cachets astronomiques des toreros (jusqu’à 200.000 euros pour une seule corrida) et le coût des « toros bravos », race spécialement dédiée à la corrida(2). Un tel taureau vaut entre 5.000 et 7.000 euros…
En Espagne, le nombre de spectacles taurins a été réduit de moitié en dix ans, selon les chiffres du ministère de la Culture espagnol. Côté français, les arènes de Nîmes ont perdu en neuf ans près de 20.000 spectateurs aux férias de Pentecôte.
Pour autant, les défenseurs de la tauromachie insistent sur les retombées économiques des corridas et ferias en tant qu’activité touristique. En Arles, elles généreraient plusieurs centaines de millions d’euros par an, toutes activités confondues. Mais comment distinguer réellement l’impact de la tauromachie et l’attrait naturel de ces régions ?
Pour en savoir plus et signer la pétition, c’est par ici
Illustration bannière : Un torero effectuant une passe © Alberto Clemares Exposito
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L animal ne possède rien sauf la vie et encore on la lui retire de la façon la plus immonde cruelle lâche qui soit lors des corridas
j ai toujours ètè contre la corrida. Jacques.
FAQ | NBC Sports
Quand on pense que cette vermine assise dans les gradins, se permet de huer un taureau, qui tout le temps de son calvaire va entendre cela ! Car, la victime n’est pas « à la hauteur du spectacle » !
Imaginez que cet animal percé, écorché, molesté, voir amputé à la fin, n’aura eu que ces hurlements contre lui, durant ce calvaire de 20 minutes!
Je pense que cela existe, finalement, la « sous espèce » humaine… Car il faut vraiment manquer de tout, cérébralement, psychologiquement, pour payer pour assister à cela !
A la mémoire de tous ces pauvres bovins, massacrés pour le plus grand plaisir de la populace immonde : que chacun et chacune puisse éprouver ne serait-ce q’une minute, dans sa chair et dans sa « tête » ce qui supporte le taureau durant sa déch&ance physique programmée !!!!!!!!!!!!!!!
Il est beaucoup plus facile de rester vautré dans un gradin, en voyeur psychopathe anonyme, qu’en membre bénévole d’une équipe qui aide les sans abris.
Il faut en effet un très grand courage pour se pencher vers la misèree humaine qui nous entoure.
Là, pour le prix d’un billet, cette vermine qui ne s’assume pas, peut vivre un très grand moment de pervers, en assistant, au milieu des autres à la déchéance programmée d’un animal qui ne leur a jamais rien fait.
« Des retombées économiques des corridas et férias en tant qu’activité touristique ». La soit-disant « tradition » ne peut pas tout excuser.
La souffrance liée à de telles pratiques est intolérable !!!
Se délecter d’un tel « spectacle » dénote d’un esprit morbide et suspect !
Quelle honte alors que l’on va punir sévèrement une personne ayant quelque peu maltraité son petit chien-chien !!!
Où est la logique de la loi ???
Bonjour Agnès, à 78 ans je peux vous conseiller de ne plus trouver aucune logique dans le monde où nous vivons, ni dans la religion, ni dans la politique, ni dans les finances, ni dans un quelconque GOUVT, etc. tout est pourri !!!!!