En limitant la production totale du cartel à 32,5 millions de barils par jour contre un niveau actuel de 33,24 millions, les cours du pétrole se sont envolés d’environ 5 %. L’idée est de soutenir des prix du pétrole affaiblis depuis plus de deux ans par une offre trop excédentaire.
Une décision aux conséquences immédiates
Cette réunion, qui a duré plus de six heures, a finalement abouti sur une décision surprenante pour les marchés, qui n’espéraient plus, après les déclarations peu engageantes de l’Arabie Saoudite et de l’Iran. Certains analystes restent toutefois assez sceptiques sur le fait que l’OPEP soit capable de s’autoréguler. Lors de son prochain sommet ayant lieu le 30 novembre prochain, le plafond de production sera défini pour chacun des pays membres, une réunion qui promet des négociations ardues.
Les modalités de l’accord seront fixées le 30 novembre prochain
Si aujourd’hui on ne sait pas exactement ce que va produire chaque pays, des quotas de production seront arrêtés dans un mois, lors de la réunion de Vienne. Il faudra ensuite s’assurer que chacun respecte les quotas imposés. Des analystes estiment cependant que l’accord ne changera rien aux fondamentaux du marché.
La stratégie sera donc à double tranchant. La chute des cours du brut a créé une crise économique et sociale importante, notamment dans les pays où l’économie repose entièrement sur les ressources pétrolières, comme c’est le cas au Venezuela ou au Nigeria de manière indirecte.
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