Pour le bien de ces animaux, les associations CHENE (Seine-Maritime) et Picardie Nature renouvellent leur appel à laisser tranquilles les phoques aperçus sur les plages.
Trois bébés phoques orphelins amenés en centre d’hébergement
De jeunes phoques veaux-marins échoués sur la côte picarde ? Pas du tout. Des promeneurs qui en ont récemment rencontré sur une plage ont choisi de les caresser, voire de les prendre dans les bras. Résultat : leur mère les a perdus de vue, et les bébés phoques sont devenus orphelins, raconte sur sa page Facebook l’association CHENE (Centre d’Hébergement et d’Etude sur la Nature et l’Environnement), en Seine-et-Marne. (L’information a également été relayée par FranceTVInfo).
Les trois bébés phoques restés orphelins ont été pris en charge par l’association Picardie Nature et ont été amenés au Centre d’Hébergement du CHENE, où ils restent en quarantaine. Les trois femelles pèsent 8, 9,80 et 10 kilos respectivement. Deux d’entre elles ont été récupérées à Crotoy, dans la Baie de Somme et la troisième à Saint-Marcouf (Manche).
Face à un animal sauvage, prenez le réflexe d’éviter de le perturber
Les trois phoques seront relâchés sur une plage en octobre 2020. En attendant, ils resteront au CHENE, le temps de grandir et de devenir autonomes. Afin de subvenir à leurs besoins en attendant cet heureux événement, l’association lance un appel aux dons. Par le passé, garder des phoques orphelins lui a coûté 12.500 € par animal en 2019, 7.500 € en 2018 et 20.000 € en 2017. Pour remercier ses donateurs, CHENE promet de leur envoyer deux bulletins d’information sur les soins prodigués aux phoques et de les inviter à leurs relâches en milieu naturel courant octobre 2020.
Si vous apercevez un phoque sur une plage, le mieux est de s’en éloigner avant de ne pas le perturber, recommande l’association Picardie Nature. Sur son site l’association explique que ces bébés phoques sont le plus souvent en train de se reposer et d’attendre le retour de leur mère. Il convient donc de s’éloigner et de « maintenir la plus grande zone de tranquillité possible autour de l’animal ». L’association diffuse même un autocollant : « Faune sauvage, je reste à 300 mètres ».
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Illustration bannière : les jeunes phoques sont pris en charge jusqu’à ce qu’ils soient en âge de se débrouiller seul © Dolores M. Harvey
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