Photovoltaïque : plus efficace grâce aux nanotechnologies ?

Rédigé par Alan Van Brackel, le 3 Jan 2013, à 16 h 47 min
Photovoltaïque : plus efficace grâce aux nanotechnologies ?
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Un travail à plus petite échelle

Ces dernières années, néanmoins, les scientifiques se sont montré capables de manipuler la lumière à une toute petite échelle, la triant par couleur, la piégeant et la guidant d’un point à une autre. Pour cela, ils ont utilisé des couches très fines de matériaux incluant des petites lignes plus petites encore que la longueur d’ondes. Ce système ne prendrait pas plus de place qu’un panneau solaire classique actuel. Une couche décomposerait la lumière, la triant par couleur, avant de l’envoyer vers une seconde strate composée d’un ensemble de cellules solaires correspondant à chaque couleur.

Pas de stock suffisant pour l’industrie solaire

Le problème actuel concerne la fabrication : personne ne fabrique des matériaux de ce type à grande échelle, à un volume suffisant pour l’industrie solaire. Mais pour Atwater, le système est comparable à un écran plat de télévision, lequel est déjà un appareil assez sophistiqué en ce qui concerne la manipulation de la lumière, avec des millions de transistors pour passer de pixels colorés à d’autres.

Un système relativement primitif

panneaux photovoltaiques« Les premiers systèmes sortis coûtaient des milliers de dollars et avaient des défauts.« , explique Atwater, « Maintenant, vous pouvez en trouver à moins de cent dollars pour une qualité presque parfaite, et le prix baisse sans cesse. Les écrans sont un exemple comparable à celui des panneaux solaires, mais sont des circuits complexes opto-électroniques. Ce que nous proposons est en fait primitif par rapport à cette norme« .

Ce n’est qu’une question de temps

panneaux photovoltaiquesSelon Atwater, les éléments nécessaire à fabriquer ces matériaux nanostructurés commence à arriver sur le marché. Ils restent chers, puisque le volume de production est encore faible. De leur côté, les chercheurs seront bientôt capables de produire des semiconducteurs très minces et les appliquer à des systèmes comme celui qu’ils visent. Ne reste qu’à atteindre un bon niveau de prix et appliquer la théorie à la pratique.

(images : © CC, Kenny Mc, Sam Bald, refeia, Steve Burke, Groume)

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Chercheur dans l'âme, partagé entre l'Europe et les Etats-Unis. Parmi ses passions la musique, la photographie, et les différentes cultures du monde, Alan...

5 commentaires Donnez votre avis
  1. nous nous avons mis des pannaux sur notre toit et je dois reconaitre que ca marche super bien rente de 2000.00 a l annee

  2. J’attends pour acheter des panneaux pas avant au – 80% 2 rendement ,pour ne pas tomber dans le panneau , non mais.

  3. « les processeurs deviennent plus rapides. » non, puissants. Ils plafonnent en fréquence (on devrait en avoir à 4 ou 5GHz d’après la Loi de Moore, mais pas faisable) mais deviennent multi-coeurs (travail en parallèle).
    Les cellules ont une sensibilité spectrale limitée, le problème est de convertir tout ce qui « non vu » par la cellule pour en tirer de l’énergie. Ou d’élargir la sensibilité des cellules mais c’est lié à la nature des matériaux utilisés.
    Une étape étant déjà d’arriver à préparer du silicium par trop cher pour le solaire et non récupérer celui issu de l’industrie électronique (résidus (moins purs) de fabrication de silicium ultra pur) disponible en quantités limitées.

    • Exactement ce que je me disais!

    • Alan Van Brackel

      Oui, pardon, je voulais dire « peuvent effectuer le travail plus rapidement », je corrige.

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