Les océans, ce ne sont pas que la pêche, la plage ou la navigation. L’océan c’est aussi une contribution énorme à l’économie mondiale, une richesse incomparable apportée à l’homme depuis qu’il existe.Certains ont essayé de chiffrer cet apport et de répondre à la question : quelle est la valeur de ce q’uon pourrait appeler le PIB marin
Le PIB marin enfin estimé
La valeur des biens et des services que nous fournissent les océans sur une année à été estimée par l’hebdomadaire économique britannique The Economist : elle représenterait 3.000 milliards de dollars en 2014. Autrement dit, la « production économique » des océans du monde représente plus de 95.000 $ par seconde (70.400 €)
Les sources de la valeur économique des mers
Cette valeur découle bien entendu de la pêche mais surtout, et c’est primordial, de la contribution des océans à notre atmosphère : les océans fournissent encore plus d’oxygène que les forêts. Avec la moitié, les océans sont le poumon de la planète !
La contribution au bon fonctionnement climatique est essentielle (peut-on d’ailleurs vraiment la chiffrer ?) : l’évapotranspiration, par exemple, représente 502 800 km3 par an . L’eau s’évapore en permanence des océans et cette vapeur d’eau océanique vient précipiter en eau douce sur les continents. Sans elle, pas de pluie. Sans pluie,…
Les océans ont aussi pour rôle essentiel d’être un puits à carbone majeur : ils absorbent 25 milliards de kilos de CO2 par an ce qui cause une acidité croissante de l’eau avec un ph qui est passé de 8,16 au milieu du 19ème siècle à 8,05 aujourd’hui, ce qui correspond à une acidité accrue de 10 % : dissolution de CO2 atmosphérique dans l’eau des océans et des mers
L’homme fait pourtant comme s’il ne savait pas la valeur irremplaçable des oécans et continue à la maltraiter, à les vider, à les polluer, … bref à en menacer l’équilibre du fait de son incurie, de son avidité ou du réchauffement climatique.
Les experts britanniques, nous préviennent à nouveau : sans approche globale, sans modération, nos océans courent à la catastrophe, et nous avec !
- Déchets plastiques déversés dans les océans
- Dégazages dans les mers et océans de la planète
- Déchets toxiques industriels rejetés dans l’eau et les océans
La valeur des apports des océans ne va faire que croître dans les années à venir
« En haute mer, hors des zones territoriales, on s’apprête à mettre en route des exploitations minières. Avec la fonte des gla&ces, de nouvelles lignes maritimes s’ouvrent à travers l’Arctique. Enfin, les ressources génétique de la vie marine promettent le jackpot aux laboratoires pharmaceutiques : le nombre de brevets augmentes de 12 % par an » explique le magazine économique dans un article de 28 février 2014.
On peut en effet être inquiets avec l’accumulation de mauvaises nouvelles. Et même certains bonnes nouvelles font peur. C’est le cas des révélations d’une récente étude sur la masse de poissons contenue dans les océans.
Suite > 10 fois plus de poissons ! Bonne nouvelle ?
Pour continuer, dans l’esprit de mon intervention, ci-dessus, au sujet du principe de conservation de l’énergie, pour un système isolé. Considérez, par exemple, une voiture hybride non connectable. Il est évident que le moteur thermique doit recharger les batteries qui ont fait tourner le moteur électrique, que vous avez utilisé, par exemple, en ville. Donc sur route, il va consommer plus, qu’une banale voiture purement thermique, de même puissance. C’est évident ! Faîtes le bilan : la consommation globale des 2 voitures est nécessairement la même ! Vous pouvez le vérifier dans n’importe quel journal qui parle de voitures, et ceci, est en général contredit par les vendeurs de ce type de voitures. Mais ils vous entubent ! Donc, si vous achetez une voiture hybride, achetez au moins, une connectable ! Ce que vous allez gagner, ça va être la différence de taxe entre l’électricité (TVA à 20 % pour l’électricité, pour l’instant !) et le carburant classique (essence ou fioul), pour lequel la taxe s’élève à 60 ou 70 % ! Sinon, aucun intérêt ! Physiquement, le rendement d’un moteur thermique, ou d’une centrale thermique ou nucléaire, est à peu près le même : 30 % ! Ce qui veut dire que seul, 30 % du carburant sert à faire avancer la voiture, le reste est perdu sous forme de chaleur ! Vous avez bien un radiateur sur votre voiture ? Non ? Toutes les centrales thermiques classiques ou nucléaires sont au bord de la mer, d’un lac, d’un fleuve, … Quel gâchis ! Heureusement, pour votre voiture, en hiver, une partie est utilisée pour chauffer l’intérieur de votre voiture ! Ne pourrait-on pas faire la même chose avec une centrale nucléaire ? Par exemple, utiliser la chaleur produite par la centrale de Gravelines, pour chauffer l’agglomération de Dunkerque ? Pour l’instant, elle ne sert qu’à chauffer un malheureux élevage de bars ! Une remarque, pour terminer, le rendement d’une centrale à turbine à gaz est le meilleur : 50 % ! Quand je pense, qu’une fois de plus, les écolos bretons, ont refusé, les uns après les autres, l’installation d’une centrale à gaz, dans leurs communes ! Chez les autres, mais pas chez moi ! Ils sont contre tout, mais ne proposent rien ! Je signale, en passant, que le rendement moyen des panneaux solaires, ou des éoliennes, est de l’ordre de 15 % ! Celui de la machine à vapeur ! Ca fait longtemps que les petits trains de nos campagne, ont disparu !
Bonjour à l’auteur de cet article.
L’information traitée est fort intéressante. J’aurais aimer en approfondir ma compréhension en consultant l’article de The Economist. Pourriez-vous me fournir le lien web de celui-ci ? A moins qu’il ne soit disponible que sur la version papier de l’hebdomadaire.
Je vous en remercie d’avance,
Bien à vous.
Mathieu Viviani, journaliste pour Socialter magazine.
Je suis tout à fait d’accord avec Caniglia. De plus, il y a aussi le problème de l’aquaculture, dont vous ne parlez pas. Ce n’est peut-être pas le sujet de l’article, que j’ai lu rapidement, en diagonale, et dans ce cas, je m’en excuse. Il faut quand même savoir que la production du saumon, en Norvège par exemple, qui est le 1er producteur mondial, et de très loin, nécessite, en masse, plus de poisson qu’on ne produit (de mémoire, je crois, 5 kg de poissons pour la production de 1 kg de saumon). Ce qui implique, en particulier actuellement un pic (comme pour le pétrole), de production et un renchérissement non négligeable, du prix du kg de poisson, quel qu’il soit : sauvage ou d’élevage. Les poissons qu’on donne à manger aux saumons, proviennent,essentiellement, de la côte pacifique de l’Amérique du Sud,
très poissonneuse en poissons de faible valeur marchande.
Vous oubliez, aussi, mais là, visiblement, ce n’est le sujet de l’article, l’énergie qu’on peut tirer des océans. La méthode utilisée est, essentiellement, technique : « aqualienne (c’est peut-être de ma part un ségolènisme, c’est-à- dire un néologisme, dont la dénomination exacte existe déjà !), qui fonctionne grâce aux courants marins, centrale électrique, qui fonctionne grâce à la différence de température entre les eaux de surface et les eaux de profondeur (mais, il faut au moins 20 °C de différence entre les deux pour que le rendement soit intéressant, ce qui limite la zone terrestre de construction de ce type de machines. En gros, entre les 2 tropiques, autour de l’équateur.), …, etc, …
Mais, il est une chose fondamentale, qu’il faut bien comprendre, et qu’on nous cache + ou – volontairement (« on nous cache tout, on nous dit rien », Dutronc nous l’avait déjà !), c’est que la Terre est un système isolé, c’est-à-dire fermé, mais pas tout à fait, car à l’extérieur, il y a le Soleil, qui change la donne sur un certain nombre de points, mais pas sur tous !
La loi physique fondamentale, pour un système isolé, et qui jusqu’à présent n’a jamais été mise en défaut, ce qui veut dire qu’il y a de grandes chances pour qu’elle soit toujours vraie, c’est la loi de la conservation de l’énergie. On ne le répétera jamais assez, surtout dans les médias, qui ont autant d’importance dans l’éducation du peuple, c’est-à-dire de chaque individu.
Ça veut dire, qu’on ne peut pas créer de l’énergie. On peut simplement la transformer d’une forme, en une autre, ou la transporter d’un endroit à un autre. C’est un peu comme la loi de Lavoisier pour la chimie (mais la physique et la chimie, ne sont-elles pas un peu comme frère et soeur ? Et la chimie, n’est pas un sous-produit de la physique, comme j’entends trop le dire, ni la phyque un sous-produit des math., et que, donc, les math. seraient au sommet de la pyramide ?
D’ailleurs, je vais encore casser un autre tabou, les math. ne sont pas une science ! La preuve est qu’il n’y a pas de prix Nobel de math., et qu’on a dû créer pour elles, à la place, la médaille Fields ! Et qu’il n’y a que les imbéciles qui établissent une hiérarchie, entre les différentes parties de la science !) : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Tout le monde connaît ! Mais le met-il vraiment en pratique, quand il se trouve devant une situation réelle, dans la vie quotidienne ? « Chasser le naturel, il revient au galiot ! Excusez mon lapsus ! Non, « au gallop » !
Ceci s’applique donc pour la Terre, à savoir : toutes les énergies fossiles sont nécessairement limitées et auront une fin, un jour : charbon, pétrole, gaz naturel, de schiste, ou de tout ce que vous voulez, et même l’uranium dans les centrales nucléaires à fission, ou le lithium dans les centrales nucléaires à fision (si on arrive, un jour à en fabriquer ! Toute ma vie, j’ai entendu dire que c’est ce qui allait nous sauver ! Mais, j’ai déjà 67 ans, et ITER et compagnie, ça n’a toujours pas l’air de marcher fort !)
Mais, ouf, j’oubliais une chose : à l’extérieur, il y a le Soleil ! Et un jour viendra où on ne pourra plus compter que sur lui ! On l’utilise déjà, l’énergie solaire, mais + ou – marginalement : dans les centrales électriques hydrauliques, éoliennes, solaires, … Vous remarquez une chose, c’est que presque toutes les centrales sont électriques. Pourquoi ? Tout simplement, parce que sous sa forme électrique, l’énergie se transporte facilement par des fils conducteurs (métalliques, e.g, cuivre ou aluminium, selon la rareté, le poids, la longueur, bref, des critères + ou – économiques), de la centrale où on produit l’électricité (mais pas à partir de rien ! D’une autre forme d’énergie !), jusqu’au lieu d’utilisation, dans une usine, une maison, …, pour être à nouveau transformée, en une autre forme d’énergie, selon l’utilisation qu’on veut en faire. Tout celà, constamment avec des pertes d’énergie, e.g. sous forme thermique, ou, pour parler vulgairement, de la chaleur, le tout, avec un rendement plutôt médiocre. Je dirais donc, que la forme électrique est un vecteur de transport de l’énergie, d’un endroit à un autre, et que plus proches sont l’une de l’autre, la centrale, où l’on produit de l’électricité (mais pas de l’énergie !) et la zone de consommation (l’usine ou la maison), mieux c’est ! Et là, je vais me faire plein d’ennemis, mais ce n’est pas grave, j’ai l’habitude, je dirai que mes compatriotes bretons auraient dûs construire sur leur côte (on doit bien pouvoir trouver quelque part un bon endroit pour ça !), une centrale nucléaire ! Eh oui ! Ils auraient bien moins de pannes et de sauts de tension, qu’ils n’ont régulièrement ! Et en plus, ils auraient fait gagner de l’argent, à tout le monde ! Pour ma part, de breton, je suis devenu ch’ti, par les nécessités de la vie, et demeure, tranquillement, pas loin de la plus grande centrale nucléaire d’Europe, à savoir celle de Gravelines, juste en face,, de la plus vieille, et donc, la plus dangereuse, celle de Dungeness, en Angleterre ! En tout cas, je ne dirai jamais, que je suis fier d’être breton, ni ch’ti, d’ailleurs, ce n’est pas ma mentalité, mais que les ch’ti sont des gens bien plus accueillants que les bretons.
« Bienvenue chez les ch’ti » !
Ouf, j’en suis tout ésoufflé, je me suis bien défoulé, et je remercie ceux qui ont accepté de me suivre jusqu’au bout !
Patrick GALIOT
L’être humain est probablement le seul sur terre à être conscient de son mauvais comportement et de sa folie. C’est vraiment dommage qu’un jour il ait eu quelqu’un qui ait imaginé que la terre était à la disposition de l’homme et qu’il l’ait écrit dans un livre (la bible).
Puisque c’est Dieu qui nous a donné tout cela, nous pouvons tout massacrer!
Nous sommes en train de couper la branche sur laquelle nous sommes assis et nous allons de plus en plus vite, en riant comme des imbéciles et en attendant la chute sans broncher.
Je suis tout à fait d’accord avec la réflexion ci-dessus. D’abord, qu’est-ce que Dieu ? Gainsbourg a dit un jour : « je suis sûr d’une chose : l’Homme a créé Dieu, je ne suis pas du tout sûr du contraire ! ». Il est clair que l’Homme est un mammifère comme un autre, à part une intelligence (?) supérieure, et que les animaux ne sont pas apparus sur Terre, au bénéfice de l’Homme, comme il est écrit dans la Bible ! D’ailleurs, c’est plutôt inquiétant de constater la disparition définitive ou non de certaines espèces animales ou humaines, comme les Indiens d’Amérique du Nord ou du Sud, massacrés par l’Homme blanc, et sa soi-disant supériorité. Idem pour les tribus africaines, les peuplades des îles indonésiennes, ou d’Australie, … Chacun a le droit de vivre comme bon l’entend ! Le système américain ne doit pas être le système que toute l’humanité doit suivre !