A Ardevon dans le département de la Manche au prieuré du Mont Saint-Michel, lieu d´accueil pour les groupes, plusieurs équipes de pionniers (18-19 ans) des scouts et guides de France (SGDF) font le pari d’un camp écolo de A à Z.
Un camp de pionniers 100 % vert
Arrivés en train des différentes parties de la France – Strasbourg, Paris et Boulogne-sur-Mer -, les pionniers font les derniers kilomètres qui les séparent du lieu de camp à pied. Sur le lieu d’arrivée, le tri s’instaure et un compost est réalisé. Enfin, ils mangeront bio pendant les trois semaines de camp, ainsi que local pour les fruits et légumes.
Pour ce faire, ils se sont rapprochés des associations favorisant le lien entre acheteurs et producteurs de manière à être livrés en produits secs sur le lieu du camp. Pour les fruits et légumes, les pionniers sont allés rencontrer les producteurs locaux afin d’organiser les quantités, le mode de livraison et poser les bases d’un partenariat, cette formule de camp devant être reproduit les années suivantes. Pour Clémence, Marianne ou encore Simon, pionniers durant ce camp, « se sentir éco-responsable durant cette semaine de camp est un vrai plaisir ». C’est aussi « l’impression que c’est plus efficace en étant plus nombreux », nous explique Clémence. Ils seront 90 scouts au plus haut des effectifs.
Pour Margaux, cette attention portée à manger bio prolonge la volonté que son équipe avait déjà instaurée dans d’autres camps de consommer des produits locaux dès que possible. Simon, lui, est heureux de pouvoir continuer au camp le geste de tri qui lui est devenu familier au quotidien.
Une démarche de fond du mouvement SGDF pour rendre enthousiasmant l´éco-responsabilité
Ces différentes actions en faveur d’un camp éco-responsable s’inscrive dans une démarche de fond du mouvement des Scouts et Guides de France, nous explique Jean-Pierre, responsable de ce camp. Cette démarche, liée à la COP 21, a comme volonté de réfléchir à la manière dont les jeunes durant leurs camps perçoivent les comportements vertueux que le scoutisme, par ses activités campées, amènent. En effet quand un français émet en moyenne 15 kg CO2eq par jour. L’unité équivalent CO2 permet d’inclure les autres gaz à effet de serre, méthane, hydrocarbures halogénés en ayant une seule référence en calculant l´équivalent de ces gaz par rapport au CO2. Les activités campées par leurs natures sont en dessous de cette moyenne : couchage sous tente sans chauffage ou climatisation, déplacement à pied durant le camp, cuisine au feu de bois ramassé sur le lieu de camp : le bilan carbone est alors neutre le carbone libéré lors de la combustion du bois correspondant au carbone absorbé par la plante durant sa croissance. Cependant, les activités campées restent plus ou moins sources d´émission. Réduire toujours l’impact carbone des camps en impliquant les jeunes est pour les Scouts et Guide de France important dans une pédagogie du « faire avec ».
Un outil de calcul adapté pour comprendre le lien entre émissions de CO2 et choix de consommation
Pouvoir comprendre comment les activités ou les choix de consommation ont un impact sur le bilan carbone du camp, c’est également le souhait de cette démarche. Pour cela, les camps qui le souhaitent peuvent calculer leurs bilans carbones avec un outil, réalisé avec l’ADEME, adapté aux activités spécifiques du scoutisme. C’est ce que feront nos scouts à la fin de ces trois semaines de camp : ils calculeront leur bilan carbone grâce à cet outil. Pour les responsables du mouvement, le retour des différents camps ayant réalisés ce bilan leur permettra de comprendre comment les jeunes appréhendent de façon concrète les problématiques des émissions de CO2. Forts de ce travail et forts de la devise de Baden Powell, fondateur du scoutisme : « Essayez de laisser ce monde un peu meilleur qu’il ne l’était quand vous y êtes venus », les SGDF souhaitent être sources de propositions lors de la COP21 afin de rendre les comportements vertueux source d’enthousiasme et de motivation pour les jeunes. En tout cas, pour Clémence, Margaux, Marianne et Simon, c’est sûr, ce camp éco-responsable ne demande qu’une chose : à être reconduit.
photos : © Camille Tourneboeuf
The voice of raittnaloiy! Good to hear from you.
bonjour quand même
mais le bio faut arrêter avec ces bêtises sa n’existe pas ! pour faire du bio il faudrait planter à partir de l’an 1 jusque en 1900 avant la première guerre mondiale faut arrêter cette propagande vous savez bien que l’ont ne pas faire du stérilisé si tout le l’est pas… Ca c’est comme toutes ces marques quand il vous mentent sur la composition d’un produit.Si le bio exsiter vraiment on en parlerais même pas , aujourd’hui même pas dans son jardin on peux obtenir du bio ni même en corse ou en outre mer.
cordialement