Des scientifiques américains ont trouvé le moyen pour échapper aux piqûres de moustiques. Il suffit de supprimer l’odeur, la corps et la température. Rien de plus facile, non ?
Pourrez-vous être épargné par les piqûres de moustiques ?
Pour un moustique, la chasse ne relève pas du hasard. Il faut dire qu’avec une planète peuplée par 7 milliards d’être humains et encore plus d’animaux, l’insecte a le choix.
Découvrons ici comment procède le moustique pour faire le bon choix quand il s’agit de se mettre en quête de la proie idéale, selon les conclusions de chercheurs de l’université de Californie, publiées en 2015 dans le journal Current Biology(1).
Seuls trois stimuli sont nécessaires pour cet insecte au moment de repérer sa victime et de la piquer : l’odeur, la vue et la température du corps. Ce qui fait de l’espèce humaine une proie facile pour les femelles voulant se procurer les protéines nécessaires pour nourrir ses oeufs.
Étape #1 : sentir le CO2 se dégager
À 10 à 50 mètres de distance, le moustique utilise son odorat pour repérer sa prochaine victime. Les moustiques sont particulièrement doués pour renifler le CO2 rejeté. Rappelons que ce gaz est fortement concentré dans le souffle des animaux, et plus spécialement chez l’être humain.
On ne vous demandera quand même pas d’arrêter de respirer pour échapper aux piqûres de moustiques.
Étape #2 : visualiser la proie
Il vous reste de l’espoir… Seulement détecter du CO2 ne suffit pas au moustique pour piquer. Le moustique va alors chercher à détecter quelque chose de visuellement intéressant dans un rayon de 5 à 15 mètres : plus c’est grand, gros et surtout coloré, meilleur c’est !
La meilleure technique pour échapper au moustique est donc d’espérer que la personne qui soit à côté de vous porte une tenue avec un contraste plus élevé que la vôtre, et paraisse plus grande et appétissante.
Étape #3 : viser la partie la plus chaude
Une fois à moins d’un mètre de sa cible, le moustique va déceler la partie chaude du corps de sa victime et la piquer. La femelle peut alors prélever entre 3 et 5 millionièmes de litres de sang environ pour ses progénitures.
Cette étude montre donc qu’il n’est pas possible d’échapper aux moustiques ; certaines personnes seront néanmoins plus piquées que d’autres, ce que d’autres scientifiques attribuent qui au groupe sanguin, qui au taux de sucre dans le sang.
Pour vous protéger :
Nous avons allié le macérât de Géranium rosat et l’huile essentielle de Lavandin dans une huile de massage bienfaisante qui repousse les insectes.
Cette huile en massage sur les zones exposées permet d’éviter les piqûres ou morsures et ne laisse pas de film gras sur la peau.
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Notez toutefois que l’être humain n’est pas la principale proie des moustiques. Sur 1.500 espèces de moustiques répertoriées, seules 200 piquent et la moitié de ceux-là exclusivement les oiseaux.
300 mL = 0.3 litres, c’est un peu beaucoup ^^
Ce serait pas plutôt 0.3 mL ?
Mais non ! Je parlais d’un moustique mutant là ! 🙂
Sinon, plus sérieusement, mea culpa, le chiffre a été changé ^^