Une pistache de Californie fade et aseptisée
La pistache californienne, impeccable du point de vue des normes sanitaires, a donc gagné la bataille commerciale mais pas celle du goût et encore moins de l’environnement.Car le volontarisme américain a créé des cultures intensives, ultra-mécanisées dont on commence tout juste à se rendre compte des ravages.
On trouve avec les pistachiers de Californie à peu près tous les défauts classiques de l’agriculture ultra-intensive : Il s’est planté des dizaines de milliers d’hectares de pistachiers dans des champs qui à perte de vue ne propose aucune autre culture ni plante … sans parler d’animaux.
D’une culture assez délicate, la pistache est relativement fragile ; d’où les précautions prises par les pistachios : ils redoutent que se reproduise l’alerte à la salmonelle qui les a obligé à rappeler des lots importants il y a quelques années. D’où l’usage immodéré de la panoplie du petit chimiste : engrais, pesticides en tous genres…
Cette mono-culture, qui en soi est une négation de la biodiversité, nécessite bien sûr de l’eau. Or l’eau en Californie devient une ressource critique qui vient à manquer chroniquement dans certaines parties de l’Etat. Les pistachios ont donc creusé des puits de plus en plus profonds pour arroser : parfois à plus de 500 mètres.
Pourtant certains producteurs, conscients du problème, affichent un volontarisme écologique : on peut lire sur un de leur site officiel : « Heureusement, le pistachier cultivé aux États-Unis est relativement résistant à la sécheresse par rapport à de nombreuses autres récoltes agricoles. Les producteurs membres d’APG utilisent les technologies les plus avancées d’irrigation directe, et s’assurent ainsi que chaque goutte est utilisée de façon raisonnée tout en nourrissant l’arbre de manière appropriée pour une qualité optimale. »
Les pistachiers poussent dans des zones où de nombreuses autres récoltes ne donneraient rien, mais justement, certains producteurs ne s’interdisent pas de puiser dans les ressources en eau, y compris dans ces zones arides.
Ont été mises au point des machines ultra-efficaces capable de mécaniser la récolte de manière croissante : ainsi de machines à secouer les arbres aident à faire tomber les grappes de pistaches sur les tapis collecteurs vers les camions avant de rejoindre des stocks dont la taille n’a plus rien d’artisanal.
Ci-dessous, l’entrepôt de Setton Pistachio de Terra Bella, le premier producteur de pistaches situé en Californie, a installé le plus gros système photovoltaïque privé de ce style à Central Valley. Cette région est pourtant connue pour ses installations solaires très nombreuses dans les exploitations agricoles.
Les panneaux solaires de Setton couvrent 30.400 m2 et fournissent 1,7 mégawatt de puissance. Leur installation a eu pour but de « réduire son empreinte carbone et ses coûts énergétiques ».
Louable mais pas de quoi contrebalancer l’impact écologique de la monoculture des pistachiers elle-même.(1)
bonjour moi je suis au cameroun et je vous avoue nous aussi en afrique nous avons notre pistache qui est aussi meilleur et de bonne qualitee. mais cela ne veut pas dire que la pistache iranienne n est pas bonne non loin de merci.
La pistache Iranienne est la meilleure !
Les US profite bien cet embargo, qu’ils ont eux-mêmes initiés, pour nous faire profiter leurs pistaches sans goût…Quel gâchis
La pistache Iranienne est la meilleure !
Les US profitent bien de cet embargo, qu’ils ont eux-mêmes initié, pour nous faire profiter de leurs pistaches sans goût… Quel gâchis
La pistache Iranienne est la meilleure !
Les US profite bien cet embargo, qu’ils ont eux-mêmes initiés, pour nous faire profiter leurs pistaches sans goût…
La pistache Iranienne est la meilleure !
Les US profite bien cet embargo, qu’ils ont eux-mêmes initiés, pour nous faire profiter leurs pistaches sans goût…
Tres bel article où on apprend plein de choses
vive la pistache iranienne – je le savais bien qu’il fallait se
débarrasser de l’union européenne