Avec la mondialisation de l’alimentation, des produits issus de toutes parts se retrouvent dans nos assiettes. Ils ont parcouru des milliers de kilomètres et ont par conséquent une forte empreinte écologique. C’est notamment le cas de la pizza.
Pizza industrielle : empreinte carbone et santé dans le rouge
L’empreinte écologique des pizzas industrielles
Depuis décembre 2017, la pizza napolitaine fait partie du patrimoine immatériel de l’UNESCO. Une consécration pour cette célèbre spécialité italienne nécessitant un réel savoir-faire, en particulier pour la pâte qui doit être préparée dans les règles de l’art.
Aujourd’hui, la pizza est l’un des produits les plus vendus au monde, et il existe le meilleur comme le pire.
La version industrielle de la pizza serait une lointaine cousine de la version traditionnelle, et est d’ailleurs considérée comme de la junk food, à l’inverse de sa cousine qui a la réputation d’être saine et équilibrée.
En effet, sa préparation et ses ingrédients n’ont plus grand-chose à voir avec ceux de la spécialité italienne. C’est notamment le cas de celle avec la garniture hawaïenne, comme une vidéo belge le rappelait en 2018 : farine américaine, ananas mexicain, jambon breton, fromage italien et sauce tomate chinoise entrent dans sa composition(1).
Les ingrédients des pizzas toutes faites peuvent avoir parcouru 20.000 km
Problème : avant de se retrouver dans notre assiette, ces différents ingrédients doivent parcourir pas moins de 20.000 km. Des « voyages tantôt en camion, tantôt en bateau ; générant une grande quantité de gaz à effets de serre et contribuant ainsi au réchauffement climatique ».
Il s’agit d’amener le consommateur à se questionner sur la manière de s’alimenter et de prendre conscience qu’il peut faire des choix alimentaires responsables. Les enjeux sont la santé, bien évidemment, mais également la préservation de la biodiversité.
Choisir des produits locaux pour limiter les gaz à effet de serre
Concrètement, le consommateur peut choisir d’acheter des produits locaux et participer, à son niveau, à la réduction des transports de marchandises. En effet, ces derniers s’effectuent souvent par bateau et engendrent une pollution sonore et aquatique du milieu marin. Il convient donc d’être vigilant et de bien lire les étiquettes pour savoir d’où viennent réellement les produits.
Découvrez la consommation de pizza en France sur le Planetoscope
Il est possible de mener d’autres actions concrètes pour réduire son impact sur le changement climatique : acheter ses aliments en vrac afin de limiter les emballages plastiques, privilégier des méthodes de production respectueuses de la biodiversité (bio ou avec des labels), etc… C’est grâce à tous ces gestes individuels et ces petites actions que les émissions de gaz à effet de serre pourront être réduites de manière globale.
Article mis à jour et republié
Illustration bannière : Pizza industrielle – © Cabeca de Marmore
Quand je vois que pour faire une pizza il faut maximum 1/2 heure, je trouve ridicule que l’on permette de mettre en vente toutes ces saloperies qui arrivent du monde entier jusque dans nos assiettes sans aucun contrôle !!! mais le plus beau c’est de voir ces milliers de personnes qui continuent à acheter de tout et n’importe quoi, même si tout le monde sait que ce ne sont que des saloperies…..