Le gouvernement va donc mettre en place le Plan climat annoncé, son calendrier vert pour le premier semestre 2020. Quelles en sont les principales annonces ?
Fermeture immédiate de Fessenheim
La principale annonce est sans aucun doute la confirmation par Édouard Philippe de la fermeture dans un mois de la centrale de Fessenheim mise en service en 1977, avec « l’arrêt du premier réacteur le 22 février et l’arrêt du second réacteur en juin ». Pour autant, le maire de Fessenheim et le président de la Communauté de Communes alertent pour leur part « sur l’impact financier de cette décision qui place les collectivités locales dans une impasse financière grave. »
Selon eux, « alors que la commune et la communauté de Communes Pays Rhin-Brisach ne percevront plus de recettes fiscales liées à l’arrêt de la centrale, l’État continuera de prélever près de 3 millions d’euros par an, au titre du Fonds National de Garantie Individuelle des Ressources (FNGIR). À long terme, cette centrale nucléaire coûtera même plus cher au territoire que ce qu’elle a pu rapporter durant sa période d’exploitation. »
Revoir la stratégie Bas-Carbone
Un Conseil de défense écologique a également été annoncé par Édouard Philippe pour février prochain. Il sera consacré à la question de la réduction des énergies fossiles et aux véhicules électriques et hybrides. Sera aussi abordée l’adaptation des territoires au changement climatique, entre canicules et inondations. C’est lors du précédent Conseil des ministres restreint de ce type qu’il avait été décidé d’abandonner le projet Europacity.
La stratégie Bas-Carbone du gouvernement devrait aussi être approuvée en février prochain, afin que l’Hexagone se conforme aux objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050 de la France, secteur par secteur.
Par la suite, en avril prochain, seront déposées les propositions des 150 citoyens membres de la Convention citoyenne pour le climat. Pour le Premier Ministre, il s’agira de « mesures ambitieuses qui montrent que l’on peut réconcilier transition écologique et soutien populaire ». Ces Français tirés au sort, doivent en effet réfléchir durant six mois à des mesures permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre en France.
Illustration bannière : Du changement avec le Plan Climat – © Digital Images Studio
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le démantèlement des centrales nucléaires coutera plus cher que ce qu’elles ont produit, elles ne sont pas éternelles, ces couts inéluctables avaient été « mal » calculé mais c’est vrai que le politique ne pense qu’au futur présent de sa re election
On pourrait parler de la pollution qu’elle génèrent et des risques….
Hé bien, quelle logique ! On ferme une usine qui ne produit pas de carbone, ce qui représente la principale action du plan climat! Bref, du dogmatisme, aucune réflexion scientifique et encore moins économique. On dirige en fonction des modes, pas en fonctions des faits ni des besoins. C’est pitoyable.