Réintroduire deux ours dans les Pyrénées : voilà une des mesures phares prévues dans le plan ours pour la période 2018-2028.
Le plan ours 2018-2028 indispensable pour préserver l’espèce
Le ministre de la transition écologique a présenté, dans une certaine discrétion, les mesures du plan ours 2018-2028. Et pourtant, pour la conservation de l’ours brun, la protection et l’introduction de nouveaux spécimens étaient semble-t-il indispensables, malgré la résistance des éleveurs locaux.
Rappelons également que Nicolas Hulot ne prend pas ses décisions seul : la France avait été épinglée par la Commission européenne en 2012 et condamnée par le Tribunal administratif de Toulouse pour carence dans son obligation de conservation de l’espèce. Des mesures concrètes étaient attendues.
Que contient le plan ours 2018-2028 ?
« Nous ne pouvons pas nous résoudre à voir disparaître l’ours brun des Pyrénées, sous nos yeux », a déclaré le ministre. Pour mieux comprendre l’action du ministère à venir, il faut se pencher sur les mesures dévoilées le 15 mai par Nicolas Hulot. Il s’agit dans un premier temps, d’un état des lieux. En 2017, 43 ours ont été recensés entre Pyrénées occidentales et Pyrénées centro-orientales. Deux ont disparu et sept oursons sont nés de quatre portées.
Le plan annonce aussi l’introduction de deux femelles ourses à l’automne 2018. « Les études montrent que la population doit être d’au moins 50 individus matures pour être viable dans les Pyrénées françaises, avec notamment l’existence d’échanges entre les différents noyaux (de population) afin de réduire les problèmes de consanguinité ».
La colère des éleveurs de la région
Si les défenseurs de l’environnement et de l’ours en particulier se réjouissent de cette nouvelle, ce n’est pas le cas des éleveurs locaux qui dénoncent un abandon de la part de l’État. Les troupeaux sont en danger devant ces grands prédateurs et les éleveurs réclament plus d’aides pour mettre à l’abri leurs troupeaux.
« La situation a montré que les moyens de protection existants – chiens, clôtures, gardiennage… – ont très largement atteint leur limite et que l’État doit intervenir sur les « ours à problème » comme le prévoit le protocole de 2006 jamais appliqué à ce jour par manque de courage politique » s’indigne la Confédération paysanne. Une colère entendue par le ministre qui reste néanmoins déterminé : « Je mesure bien le défi que représente pour le monde agricole la cohabitation avec les activités humaines, mais nous devons montrer notre détermination à sauver la biodiversité ».
N’y a t’il pas plus important que de réintroduire des ours dans les Pyrénées, hulot amuse la galerie comme d’habitude, ferait mieux de s’occuper des décharges sauvages qui polluent notre environnement, des pesticides qui nous empoisonnent à petit feu, des additifs dans nos aliments qui nous empoisonnent aussi,etc…………… mais s’attaquer à ses vendeurs de mort et aux pollueurs il en est incapable, si taxer le vilain petit automobiliste, mais les paquebots de croisière qui consomment 300tonnes/jour de mazout, 3500 fois plus polluant que le gasoil de nos voitures, qui polluent autant qu’un million de voitures, cherchez l’erreur.