Dès maintenant, 7 fabricants et 8 enseignes testent le « Planet-Score », censé éclairer les consommateurs sur l’impact environnemental de la fabrication de tel ou tel produit alimentaire.
« Planet-Score » : les impacts en termes de pesticides, de climat et de biodiversité pris en compte
Les produits alimentaires pourraient bientôt arborer un nouveau barème. Après le « Nutri-Score », qui éclaire les consommateurs sur la valeur nutritionnelle de tel ou tel produit, c’est désormais le tour du « Planet-Score ». L’expérimentation autour de la mise en place d’un tel barème est d’ailleurs prévue par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire : cette dernière prévoit que d’ici fin 2021, une proposition de barème soit faite au gouvernement concernant l’affichage environnemental des produits alimentaires.
Tout comme le « Nutri-Score », le « Planet-Score » prend en compte trois critères, la somme desquels donne une note globale. Ces trois critères sont : 1) les pesticides utilisés (y compris leurs effets sur la santé des écosystèmes et sur la santé des hommes, en incluant les résidus dans l’alimentation), 2) le climat, incluant le stockage de carbone dans les sols (sont prises en compte les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi certaines pratiques considérées comme stockantes) et 3) la biodiversité, en prenant en compte l’impact des pratiques agricoles et de pratiques au niveau du « paysage » telles que la taille des parcelles, la présence de haies, etc. Pour les volailles et les oeufs, le mode d’élevage (en plein air ou en cage) est également pris en compte.
« Planet-Score » : une expérimentation avec des industriels et enseignes partenaires
Les données pour chaque critère composant le « Planet-Score » sont issues de la base de données Agribalyse de l’Agence de la transition écologique (ADEME). Consultable en ligne, cette base de données comporte des notes pour une multitude d’impacts environnementaux de tel ou tel produit, tels que l’appauvrissement de la couche d’ozone et la formation photochimique d’ozone, l’acidification terrestre et des eaux douces, l’utilisation du sol, l’écotoxicité pour les écosystèmes aquatiques ou encore l’épuisement des ressources d’eau.
D’après un sondage réalisé avec l’@ITABinstitut, 87 % des #consommateurs seraient guidés dans leurs achats par le #PlanetScore 👇https://t.co/Lm1yjNRZ2M
— UFC-Que Choisir (@UFCquechoisir) October 28, 2021
Les produits arborant le « Planet-Score » seront dans un premier temps commercialisés sur certains sites e-commerce uniquement. L’expérimentation devrait durer 18 mois. Se sont déjà engagées à s’inscrire, dans cette démarche, des marques comme Biofournil, Gerblé, Jardin BioO étic, Les 2 Vaches, Mamie Bio, Sarrasin ou encore Sojasun. Les enseignes s’étant portées volontaires pour en vendre sont Biocoop, Franprix, La Vie Claire, Lidl, Monoprix, Naturalia et Naturéo.
Illustration bannière : Le Planet Score vise à mieux informer les consommateurs – © Hadrian / Shutterstock.com
A lire absolument
Pour être juste, il faudrait y ajouter les conséquences des déchets d’emballage !