Vous rêvez de contribuer à la sauvegarde de la planète mais vous n’avez pas envie d’aller jouer le Robinson Crusoé à des milliers de kilomètres de chez vous. Plant Planet a peut-être une solution ! En effet, elle propose des plantes rares et en voie de disparition à adopter. Zoom sur une jolie initiative.
Plant Planet : une entreprise née de la passion des plantes
Au départ, Plant Planet a été créée comme un hobby par un collectionneur passionné de plantes. Puis, l’initiative a évolué jusqu’à tendre vers une entreprise à part à entière.
L’objectif ? Proposer des plantes rares, en voie de disparition et en proie à diverses menaces… à des particuliers !
Pour les amoureux des plantes, double bénéfice : protéger une espèce amenée à disparaître sans une sauvegarde accrue et héberger une plante exceptionnelle.
Plant Planet, une entreprise engagée
La philosophie de l’entreprise repose sur 2 valeurs fondamentales : la durabilité et la responsabilité.
Elle collabore d’ailleurs avec l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), qui est notamment connue pour sa « liste rouge des espèces végétales et animales menacées ».
Ensemble, Plant Planet et l’IUCN ont mis en place un programme visant à cultiver la Brighamia insignis.
Cette espèce, plus connue sous le nom de « palmier hawaïen » est relativement menacée.
Plant Planet tente donc de la réintroduire dans les foyers et utilise la majorité des recettes qui découle de sa vente, pour financer des opérations de sauvetage de ces plantes à Hawaï.
Chaque année, de nouvelles plantes en provenance du programme de recherche sont introduites sur le marché. Rares, drôles, inattendues : elles ont chacune quelque chose de spécial et d’unique. A ce jour, Plant Planet propose l’adoption de 9 plantes différentes.
L’article est particulièrement élogieux, à se demander s’il glorifie l’initiative ou plutôt l’entreprise.
Cette entreprise doit, au vu de ses compétences pointues sur la conservation de ces espèces, savoir que son palmier hawaien ne s’appelle pas Brighamia insignia (comme c’est écrit sur l’étiquette que j’ai sous les yeux), mais Brighamia insignis.
Il est aussi écrit « Last specimen in the wild » sur la même étiquette, argument plutôt vendeur que sérieux. Wikipédia apporte son éclairage sur la chose : « la rareté et l’originalité comme arguments de vente » (fr.wikipedia.org/wiki/Brighamia_insignis).
Comme il est dit en page 3 de ce site, plant planet commercialise « des espèces sélectionnées » résultant d’un programme « d’hybridation ». Elles n’ont en commun avec les plantes rares que le nom… à une erreur d’orthographe près d’ailleurs. Vous n’achetez donc pas une plante rare, mais une plante commerciale.
Les recettes sont en parties utilisées pour les programmes de recherche ? Lesquels ? Des preuves ? PlantPlanet n’est citée nullepart, à part sur son site. Aucune référence à eux sur les sites de l’iucn ou autres sites de chercheurs. Sans doute un oubli…
bonjour
l’article n’est pas très clair sur cette « adoption »
est-ce le l’adoptant qui prend soin de la plante ou celle-ci est-elle entretenue par plant planet dans des conditions optimales ?
pas plus d’explications d’ailleurs sur le site ; par exemple comment signaler à plant planet que l’on vient d’acheter une plante pour adoption ? Des statistiques sont-elles établies ?