Nous savons depuis lors que les plantes sont capables de communiquer mais aussi de définir ce qui leur appartient (physiquement) de ce qui appartient à une autre plante. Plus étonnant désormais, il apparaît que de nombreuses plantes favorisent carrément leur parenté proche.
Le favoritisme existe même chez les plantes, la preuve en images
Que ce soit pour prévenir leurs congénères d’un danger, pour favoriser la croissance des jeunes pousses ou encore pour faire de l’ombrage ou donner un accès à la lumière à celles qui en ont le plus besoin, les plantes semblent favoriser les membres de leur famille botanique
Des études ont été menées sur des variétés de riz, démontrant que les rendements agricoles augmentaient de 5 %.
Des travaux ont également été réalisés sur les pins sylvestres prouvant qu’ils avaient tendance à se favoriser les uns les autres pour coloniser ou recoloniser un espace.
Les exemples se multiplient et sont également à réfléchir sous l’angle de l’association de culture. En effet, si les plantes sont en capacité de « s’aider » les unes les autres en famille, il n’y a pas de raison que cela n’aille pas au-delà !
Vous pouvez trouver plus d’informations et toute la bibliographie sur le sujet sur la synthèse de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité en vous rendant sur http://www.fondationbiodiversite.fr/images/documents/Syntheses/2019-02_Synthese_PhytoSocio.pdf
La moutarde réarrange ses feuilles
C’est à un universitaire de Buenos Aires que l’on doit ce travail sur la moutarde (Arabidopsis thaliana) qui a débuté il y a huit années de cela.
Les premiers résultats ont montré que les moutardes bougent leurs feuilles de manière à laisser plus de lumière à leurs jeunes soeurs qui en ont bien besoin pour grandir. Mais elles ne le font pas lorsqu’il s’agit d’autre plante.
Comment la moutarde se rend-elle compte qu’il s’agit d’une parente ? En interprétant la réverbération de la lumière sur les feuilles de la plante d’à côté !
Lire page suivante : la sauge buissonnante